La symbolique, dense et riche, de ce conte connu de tous, est un terreau fertile pour la Belle et la Bête de Thierry Malandain.
Il s’agirait du « plus symbolique des contes de fées, après Cendrillon, et le plus satisfaisant » (étude de I. et P. Opie). Le conte regorge en effet d’enseignements, ouvrant la voie à de multiples interprétations.
Le récit peut s’envisager comme un plaidoyer moral à propos de l'exclusion, la différence, le respect de l'autre, dépassant largement les limites de la simple intrigue amoureuse entre deux êtres que tout oppose.
Chargé en connotations sexuelles, ce conte est le voyage initiatique d’une jeune fille affrontant nombre d’épreuves pour résoudre l’irréductible dualité de l’être, par la réunion harmonieuse de ses multiples dichotomies : beauté/laideur et par extension corps/esprit, masculin/féminin, mais aussi clair/obscur, solaire/lunaire…
Ce conte demeure aussi populaire car il interroge les fondements sociétaux par la mise en scène des valeurs morales chrétiennes allant des péchés capitaux (symbolisés par les sœurs de la Belle) jusqu’aux vertus morales.
Musiques : Symphonie n°6 « Pathétique » de Tchaïkovski
Polonaise et Valse de l’Opéra Eugène Onéguine de Piotr Ilitch Tchaïkovski
Conception lumière : Jean-Claude Asquié
Décors et costumes : Jorge Gallardo
Fabrication costumes : Véronique Murat
Avec l'Orchestre Symphonique d’Euskadi, direction Jun Märkl et le Malandain Ballet Biarritz.
Mais la chorégraphie m'a écorché un tant soit peu. L'orchestre est sublime et bien dirigé, un régal.
Pour 1 Notes
Mais la chorégraphie m'a écorché un tant soit peu. L'orchestre est sublime et bien dirigé, un régal.
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.