Marionnettes à partir de 6 ans.
Floriné a été blessé par la folie des hommes. Tout est-il perdu ? Bonnes intentions, sourires, encouragements, rien ne referme la blessure. Puis soudain, un homme arrive, son regard est différent, la rencontre a lieu. Malgré des débuts difficiles, une relation affectueuse et pleine de considération réciproque s’établit entre eux. Petit à petit l’enfant reconstruit sa capacité de s’étonner, de penser, de jouer.
Trois comédiens manipulent à vue deux grandes marionnettes qui représentent l’homme et l’enfant. Le jeu des acteurs, la projection de dessins réalisés par des enfants d’une école élémentaire, les ombres chinoises, la manipulation d’objets en lumière noire, la mobilité du décor suggérant espaces et temps différents, la richesse de l’univers sonore, un dialogue réduit à l’essentiel, tous ces éléments contribuent à raconter une histoire où se mêlent moments de vives émotions et d’insouciante gaieté.
Par la Compagnie aiA.
Les derniers chiffres publiés sur les enfants en danger en France, sont en augmentation. De plus en plus d'enfants souffrent de carences affectives, de solitude, de manque de soins, de brutalité, de l'abandon ou de l'alcoolisme de leurs parents. Partout dans le monde le tableau est effrayant : faim, guerre, sida, maladies, attentats… Les premiers à subir ces fléaux ce sont les enfants. Des organismes existent pour leur venir en aide : on leur donne à manger, on les soigne, on les place. Mais la plupart du temps on les considère comme des pauvres victimes, comme des êtres foutus d'avance qui auront, étant donnée leur histoire personnelle, un mal fou à s'en sortir. On les habitue à se regarder comme des pas de chance, des destins brisés, des vies ratées. Le regard de la société, la forme de ses institutions mêmes, pérennisent leur malheur. Plus tard, ces enfants n'ayant pu s'intégrer deviendront à leur tour brutaux, méchants, agressifs, violents, alcooliques, ce qui donnera raison aux institutions qui les avait considérés comme perdus.
Et pourtant certains s'en sortent. Ils arrivent à mener une vie normale, à trouver leur bonheur, comme des gens normaux.
Pendant longtemps on ne s'est pas occupé de ces gens là : ils allaient bien. Les études psychiatriques ou sociologiques se penchaient sur les ratages, les cas difficiles. En fait la pensée commune était que les enfants maltraités ne s'en sortaient jamais, qu'ils reproduisaient toute leur vie sur les autres ce qu'ils avaient subi. Depuis des récits ont été publiés, certains psychologues ont remis en question ce dogme, et les statistiques aidant on s'est aperçu que beaucoup d'enfants ayant été maltraités s'en tiraient fort bien. L'idée de “ résilience ” a commencé à faire son chemin.
La résilience c'est “ la capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d'une adversité qui comportent normalement le risque grave d'une issue négative. ”
Un pur bonheur ! Une histoire triste qui fait se rencontrer un enfant en souffrance et un personnage exentrique et tendre. On aborde le thème de la résilience avec finesse sans en rajouter. Le jeu des marionnettes est exceptionnel. Les comédiens jouant de visu sont parfaits, tellement en adéquation avec leurs personnages. Du très beau travail ! A voir de 7 (6) à 77 ans ! Avignon 2004
Un pur bonheur ! Une histoire triste qui fait se rencontrer un enfant en souffrance et un personnage exentrique et tendre. On aborde le thème de la résilience avec finesse sans en rajouter. Le jeu des marionnettes est exceptionnel. Les comédiens jouant de visu sont parfaits, tellement en adéquation avec leurs personnages. Du très beau travail ! A voir de 7 (6) à 77 ans ! Avignon 2004
4, rue Chézy 92200 Neuilly-sur-Seine