Dès 8 ans.
Mourad Merzouki, chorégraphe, était fait pour croiser le chemin des danseurs cariocas de Rio de Janeiro. Dans Agwa et son décor de gobelets en plastique, le chorégraphe prodige de Käfig crée un univers où l’écologie se fait fraternité rappelant que l’eau est un bien précieux. Après avoir triomphé à la dernière Biennale de la danse de Lyon, Agwa s’est enrichi d’une seconde partie, Correria, créée en étroite collaboration avec les interprètes et dévoilée sur la grande scène Jean Vilar. Gageons que la rage intacte des danseurs de Käfig Brazil se transformera en une vague de plaisir.
Deux pièces au même programme :
Agwa (création 2008)
chorégraphie Mourad Merzouki
Correria (création 2009)
chorégraphie Mourad Merzouki en étroite collaboration avec les danseurs
A la source d’Agwa, une rencontre : celle de Mourad Merzouki avec la Companhia Urbana de Dança lors de la Biennale de la Danse de Lyon en 2006.
Une rencontre en forme de reflet. Originaires du Brésil, les onze danseurs de la compagnie ont des histoires aux cours sinueux qui plongent leurs racines dans les favelas et qui font resurgir des souvenirs de la même eau au chorégraphe de Käfig. Ayant grandi dans la marginalité, ils ont tous puisé dans leur passion pour la danse la rage de s’en sortir et d’aller vers l’autre.
Une rencontre à la confluence de plusieurs univers. Encadrés et mis en scène par Sonia Destri, leur chorégraphe attitrée, les danseurs de la Companhia Urbana de Dança diluent et mélangent sans aucun complexe hip hop, capoeira, samba, musique électronique et bossa nova pour faire émerger une danse aux acrobaties époustouflantes, bourrée d’énergie et d’invention… Dans la même veine que Käfig qui s’abreuve à de multiples courants chorégraphiques et artistiques pour faire jaillir son propre mode d’expression.
Bref, une rencontre qui coule de source et débouche deux ans plus tard sur un spectacle commun placé sous le signe de l’eau (« agoa » en portugais), à la fois composant essentiel de notre corps, ressource naturelle précieuse, vitale même, que l’on se doit d’économiser et de préserver et symbole de renouveau. Chorégraphiée par Mourad Merzouki, Agwa est imprégnée de ce triple enjeu. Sur scène, les onze danseurs de la Companhia de Dança tourbillonnent autour d’une fontaine où ils se désaltèrent régulièrement jusqu’à ce que l’eau vienne à manquer… Distillant au goutte à goutte un message écologique sur cet élément fondamental, Agwa fait partie intégrante d’un ambitieux projet de coopération franco-brésilienne. Au cours de l’année 2008, la Companhia urbana de dança organise des sessions de répétitions et de présentation publique du travail en cours au SESC (Serviço Social do Comércio) de Rio de Janeiro. Agwa a été créée dans le cadre de la Biennale de la Danse de Lyon pour l’édition 2008.
Pour pouvoir créer un spectacle avec Mourad, on a compris qu'il fallait être à l'heure. Notre quotidien, c'est « correria », courir contre le temps, manger vite, s'habiller vite, marcher vite pour pouvoir réussir à faire les choses », témoigne Diego Gonçalves, l'un des danseurs brésiliens. Mourad Merzouki et les onze danseurs de Rio de Janeiro nous plongent dans une course trépidante, une course frénétique comme celle qui rythme nos vies. Une mise en corps et en mouvement dans un spectacle à couper le souffle !
Nous avons passé une excellente soirée, malgré la neige, le verglas et le froid que nous avons bravé sur plus de 30km pour arriver jusqu'au théâtre du Blanc Mesnil, ce mercredi 7/02/2018. La chorégraphie de Merzouki est merveilleuse, avec ses jeux de lumière et de sons, ses danseurs exceptionnels et la poésie de la mise en scène. Agwa, en particulier, est éblouissant!
Une dizaine de jeunes talents interprétant une chorégraphe de hip-hop, capoeira sur des musiques latino. Ils nous ont fait passer un moment fort sympathique. Spectacle bien conçu pour tout publique et tout âge. Nous avons vraiment bien apprécié. Bravo.
Pour 2 Notes
Nous avons passé une excellente soirée, malgré la neige, le verglas et le froid que nous avons bravé sur plus de 30km pour arriver jusqu'au théâtre du Blanc Mesnil, ce mercredi 7/02/2018. La chorégraphie de Merzouki est merveilleuse, avec ses jeux de lumière et de sons, ses danseurs exceptionnels et la poésie de la mise en scène. Agwa, en particulier, est éblouissant!
Une dizaine de jeunes talents interprétant une chorégraphe de hip-hop, capoeira sur des musiques latino. Ils nous ont fait passer un moment fort sympathique. Spectacle bien conçu pour tout publique et tout âge. Nous avons vraiment bien apprécié. Bravo.
1, Place du Trocadéro 75016 Paris