Nina

• Une jolie comédie

Une comédie drôle et émouvante dans laquelle Mathilde Seigner campe un personnage de femme fantasque, frondeuse et passionnée. Une amoureuse de l’amour qui entraîne son mari, François Berléand et son amant, François Vincentelli, dans un irrésistible tourbillon. Une grande pièce d’André Roussin.

• La presse

« La folie de François Berléand, qui déclenche une hilarité salvatrice, est à elle seule une raison suffisante pour découvrir cette pièce. Il faut l'écouter, ce fonctionnaire du ministère des finances, rêver, agenouillé sur le lit de l'amant, d'être un tombeur de femmes, de vivre « cette demi-mort du plaisir » un oreiller serré contre lui. » Le Monde

• Quelques citations extraites de Nina

« … j’ai renoncé à m'expliquer Nina. C'est là son charme d'ailleurs. Nina ne se discute pas, ne s'analyse pas. Elle est un torrent qui passe et qui vous emporte » L’amant

« Je savais que de toute façon je ne rencontrerai jamais un homme (...) plus fort que moi... Ils ne savent pas quelle chance ils ont les faibles ceux qui ont toujours besoin qu'on les caresse, qu'on les soutienne ! Car il y a toujours quelqu'un un jour sur qui ils peuvent se reposer. Quand on est fort, très fort, imbattable, et quand on est une femme imbattable, on sait qu'on ne trouvera jamais personne. On est seule » Nina

« Pauvres, pauvres hommes qui ont toujours ce mot-là à la bouche. Ils veulent toujours leur liberté comme un gros joujou sans lequel ils ne peuvent pas vivre et, quand ils l'ont, ils la mettent dans un placard » Nina

« Presque toutes les femmes savent comme moi qu'elles n'ont pas le mari qui leur faudrait et presque toutes celles qui ont un amant savent aussi qu'elles n'ont pas le bonheur (...) Nous sommes comme tout le monde, trésor, en train de chercher, de truquer, de composer avec l'amour et le bonheur et le mariage et la liberté. Tu es comme tous les hommes qui pensent dans leurs lits le soir sans parler. Et moi comme toutes les femmes qui font semblant de dormir (...) A quoi pensent-ils pendant qu’ils se taisent côte à côte ? (...) Ils pensent à tout ce qu'ils ne feront jamais (...) Ils pensent à leur malheur et à leur solitude et au moyen d'en sortir : tous ! Tous ils pensent au Mexique ! Et ils ne partiront jamais ! » Nina

« Je refuse le malheur, je le repousse, je force la solitude à baisser la tête et elle ne me regarde plus ! » Nina