À partir de 9 ans.
Molière 2010 du Spectacle jeune public.
Quand Barthélémy Morlevent, 26 ans, reçoit une convocation de la juge des tutelles, il se demande ce qu’il a fait. Quand il y retrouve sa demi-sœur Josiane, il se demande de quoi elle va encore l’accuser. Lorsqu’il découvre qu’il a trois jeunes demi-frère et sœurs, Siméon (14 ans), Morgane (11 ans) et Venise (5 ans), orphelins, et dont le seul souhait est de demeurer unis, il se dit que ce n’est pas la première fois que son père abandonne des gosses. Et quand la juge lui apprend qu’il doit être leur tuteur, il se demande où est la porte.
C’est l’histoire d’une fratrie, celle de Bart que rien ne prédisposait à devoir assumer une famille tombée du ciel. Un conte moderne qui interroge une société en mouvement, et aborde avec force et humour les sujets délicats de la maladie ou l’adoption, avec en filigrane les questions de la normalité ou de la quête des origines.
Distribution en alternance.
« Oh boy !, à voir d'urgence ! Parents, enfants, courez, courez ! Ne manquez pas ce petit bijou qui ravit, enchante, émeut, tout autant les gosses que les grands que nous sommes. Qui tire les larmes avant de les sécher avec une bonne blague. Qui dégoupille les clichés et réunit une famille disloquée à travers le parcours de Barthélémy Morlevent. C’est habilement monté, subtilement dosé et surtout, parfaitement interprété. Lionel Erdogan, bondissant, présence saisissante et malicieuse, donne à l'œuvre tout son éclat. » Lepoint.fr
« Magistralement adaptée du roman à succès de Marie-Aude Murail, la pièce touche, bouleverse par les thèmes durs qu’elle aborde – la maladie, la mort, la recherche d’une identité – et par la sensibilité que dégage le comédien Lionel Erdogan. La justesse de son jeu et sa générosité lui valent d’ailleurs une véritable standing ovation à l’issue du spectacle. Pourtant, le doute s’empare du spectateur lorsqu’il découvre que Bart évoluera en solitaire sur scène pendant une heure : comment, en effet, plonger le public dans cette aventure familiale dont les personnages sont absents ? En ce sens, la mise en scène d’Olivier Letellier est admirable. D’une sensibilité rare, elle met en valeur le comédien, dont Letellier a d’ailleurs été le premier prof de théâtre ! Les objets prennent vie, les personnages absents deviennent présents. Les rires et les larmes se côtoient, les lumières et les musiques se croisent pour faire de cette heure un pur moment de poésie. » La Provence
« Le plaisir que l'on éprouve à voir ce théâtre d'objets prendre le relais du récit est énorme. Les séquences s'enchaînent comme dans un jeu de piste et l'histoire semble presque avancer toute seule dans ce spectacle. Oh, boy ! a reçu cette année le Molière du Jeune Public. À juste titre. » Télérama
« Seul sur la scène, Lionel Erdogan jongle avec les personnages comme avec les malheurs de sa vie. Sa recette ? Une énorme dose d'humour. Impossible, donc, de ne pas être touché par cette pièce bouleversante d'humanité. » Le Monde des ados
« Un remarquable conte moderne où hasards et nécessités se mêlent pour reconstruire leurs destins. Sans mièvrerie ni pathos, Oh boy ! transmet aux jeunes spectateurs l'énergie folle avec laquelle ils vont devoir eux-mêmes réinventer sans cesse le cours de leur vie pour trouver leur juste place. » Bubblemag
De tous les personnages de ce roman foisonnant, nous avons décidé de raconter l’histoire par le prisme de Bart, parce que fondamentalement, c’est lui qu’elle bouleverse le plus. A travers l’histoire de la fratrie, c’est sa propre histoire qu’il nous conte.
Il est seul en scène. Parfois narrateur, parfois personnage, parfois manipulateur. Car pour nous raconter son histoire, Bart va aussi se servir des objets.
Oh boy ! ou le parcours initiatique de Barthélémy, jeune homme qui refuse de grandir. Parce que son père l’a abandonné avant même sa naissance, Bart a développé, telle une muraille de protection, une insouciance à toute épreuve.
Oh boy ! ou comment raconter l’histoire dramatique de cette fratrie avec l’humour et la légèreté dont fait preuve le personnage de Barthélémy. Quand on perd un parent, qu’il meure ou qu’il s’en aille, on se sent abandonné. Seul, l’enfant doit avancer, se construire, trouver ailleurs ses repères et faire ses choix de vie. Dans cette construction à l'aveuglette, l’humour est une arme redoutable : elle permet de cacher au monde – et à soi-même – la douleur. Cette arme, c’est celle de Bart.
Oh boy ! ose aborder avec les plus jeunes des thèmes sensibles comme les secrets de famille, l’homosexualité, ou encore le suicide d'une mère, la difficulté de l’adoption, la maladie… La force de cette histoire, c'est l'humour qu'apporte, envers et contre tout, le personnage de Bart. Sa personnalité de diva égocentrique, sa lâcheté, sa maladresse et sa capacité absolue de dérision permettent de prendre de la distance, de rompre purement et franchement certaine émotion dramatique par un trait d'humour qui permet d'avancer.
Oh boy ! comme une proposition de point de vue sur comment prendre la vie.
21, avenue Louis Georgeon 94230 Cachan