Opéra Bouffe Circus

(ou Monsieur Loyal perd les pédales)
Le Prato
Générique

• (ou Monsieur Loyal perd les pédales)

Monsieur Loyal perd la raison, en effet, le chapiteau s’est effondré !
Avec son Auguste il part en quête des animaux.
Pendant ce temps-là, une petite fille n’arrive pas à dormir. Trop de bruit dans son immeuble.
Pendant ce temps-là un homme sur son vélo court après le bonheur… il est amoureux…
mais est-il aimé ?
Pendant ce temps-là, un couple se dispute. Il se dispute d’ailleurs tout le temps.
Pendant ce temps-là c’est quelqu’un qui passe, un pompier, un agent de service, un plombier un « quelqu’un » qui savait pas qu’il y avait un spectacle, une vieille dame qui a perdu sa mémoire…
Mélodrame circus, tcha-tcha circus…
Une revue circassienne
Un cirque de rue, un théâtre de gosses
Entrées clownesques, jeu burlesque, musique en direct, bike, corde, trapèze et fil, autour des thèmes de la quête du silence, du sommeil, de l’enfance, pour un théâtre-cirque mené tambour-battant. Un cirque-chocolat-chocaflo.

"Gilles Defacque brouille les pistes, entre déraison, choses réelles et imaginaires. Mais Opéra Bouffe, truffé de vrais numéros de cirque, notamment d’acrobatie vélocipédique et aérienne, émeut et séduit. La Petite Fille aux allumettes d’Andersen (conte inspirateur de l’histoire) et les siens nous parlent d’équilibre et de chute, d’entrave et de liberté, de misère et de richesse, portés par l’excellente musique du Tire-Laine, dans un univers en jaune et en noir où les ogresses sont aussi de divines cantatrices, où la réalité se dérobe. Et où dure le rêve, tel l’écho d’un sanglot et d’une fête." Christian Furling, La Voix du Nord

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• Le Prato

A l’origine, un lieu de création et d’agitation où l’objet artistique se mêle de sujets politiques et sociaux à travers deux genres : le théâtre et le clown. Les clowns professionnels jouent pour les adultes (il n’est pas inutile de le préciser, sachant combien en France, le clown est relégué aux matinées enfantines) et le théâtre mène un travail de création collective dans les rues et dans les salles. En 1983, le Prato s’autoproclame Théâtre International de Quartier à Lille.

Aujourd’hui il est labellisé Pôle régional cirque. Il offre une programmation pluridisciplinaire dans sa salle et organise un festival unique Au rayon burlesque qui en est à sa vingtième édition. Doté d’une salle toute neuve, le Prato est prêt pour un nouveau projet : l’ouverture d’une Scène conventionnée consacrée au burlesque.

Il est dirigé depuis sa fondation par Gilles Defacque, comédien, clown, écrivain, metteur en scène. Il exerce son art par tous les bouts : formations et créations autour du clown, travail sur des textes dramatiques (essentiellement Beckett) montage d’événements festifs dans le cadre de Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture par exemple, mises en scène de spectacles de cirque.

« Du point de vue historique, le burlesque est la synthèse de nombreuses traditions de la culture populaire, de la commedia dell’arte italienne à la bande dessinée et au music-hall anglais… Aujourd’hui, le burlesque est un genre cinématographique, caractérisé par un comique plus ou moins absurde, violent et apparemment extérieur, dans le sens où les effets – souvent essentiellement physiques – semblent primer la profondeur psychologique ou morale de l’œuvre. Comme aucun phénomène vivant, certes, le burlesque ne saurait être enfermé dans une formule d’une précision juridique. »

Petr Kràl, Encyclopédie du cinéma

Théâtre International de Quartier à Caen-Hérouville. Le Prato quitte provisoirement Lille et s’installe au Centre Dramatique National de Normandie. Ateliers de formation, soli de la nouvelle génération de clowns, spectacle de cirque et quelques autres surprises sont proposés par Gilles Defacque, directeur artistique du Prato et programmateur de cette quinzaine de fin de saison. Plaisirs légers de début d’été à vivre en famille. En partenariat avec le Centre des Arts du Cirque de Cherbourg.

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• Générique

Avec Gilles Defacque, Jacques Motte, Stéphanie Petit, Séverine Ragaigne, Jérôme Segard
Laëtitia Boumeddane : trapèze
Isabelle Wadel : corde et tissu
Fabien Wadel : fil
Vincent Warin : acrobatie sur BMX
Tanguy Simmoneaux : roue allemande

Musique : Franck Cardon
Violon : Serge Desaunay
Accordéon : Charles Duytchaever
Batterie et machines : William Schotte
Clavier et violoncelle : création Arnaud Van Lancker
Technique : Eric Blondeau
Habilleuse : Danny Cornillie
Préparation : Alexandre Del Pérugia
Objets : Patrick Smith
Costumes : Catherine Lefebvre
Couturière : Annette Six

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