À partir de 6 ans.
Quanta a 10 ans, en réalité elle ne s'appelle pas vraiment Quanta, elle s'appelle Alice Schrödinger. En ce matin du mois de juin, rien ne va plus pour Quanta, son chat Lulu a disparu, son père l'a expédié dans le monde quantique, un endroit où l'on est dans tous ses états et parfois deux à la fois. En ce matin du mois de Juin, Quanta va devoir grandir plus vite que les autres enfants et partir de l'autre côté, là où règne Entropie, la reine du désordre et du chaos.
Une épopée initiatique qui explore de façon poétique le passage de l'enfance à l'adolescence et les différentes perceptions de la réalité qui allie théâtre, chant et vidéo.
Un conte librement inspiré d'Alice au pays des merveilles.
Quanta ou la terrible histoire de Lulu Schrödinger est un voyage initiatique qui explore de façon poétique le passage de l’enfance à l’adolescence et les différentes perceptions de la réalité. ses récits baignés de sciences et de mondes inventés. De la physique quantique, qui malgré le fait que je ne sois pas sa poésie, j’ai gardé quelques règles et quelques particularités qui Ces trois sources d’inspiration ont été le point de départ de l’écriture de ce spectacle, que je souhaite à destination des enfants et de leur famille.
Pour raconter ce monde quantique imaginaire, nous avons choisi de sculpter l’espace avec la lumière et le son. Sur le plateau 2 comédiennes, l’une joue Quanta, l’autre incarne tous les personnages, qu’ils soient sur scène ou en vidéo. La lumière est le point commun, le langage commun qui les relie et les guide dans cette nuit de rêve et ce monde quantique. L’espace scénique est délimité par des guirlandes lumineuses l’autre monde.
Les chansons et la bande-son (voix off, bruitages…) rythment le spectacle, plongent le spectateur dans l’univers du conte et du fantastique.
La mise en scène s’inspire du cadre et du portrait, pour guider l’oeil du spectateur, un peu comme avec une caméra. Grâce aux lumières, et à la direction d’acteurs, les plans sont serrés, proches des visages, aussi bien sur le plateau que dans le miroir magique. De l’obscurité, de nulle part, les personnages surgissent. Les images ainsi créées s’inspirent du surréalisme, des contes et des dessins animés.
La lumière est un agent déterminant de la scénographie, utilisée comme instrument de narration, de découpe de l’espace et des visages. Dans l’intrigue de la pièce, elle dirige, invite, se déplace, dialogue au plus près des revirements de situations, des changements d’espace : de la maison, au rêve, jusqu’au monde quantique.
Les sources de lumière pour créer cette atmosphère onirique, ces ambiances de réalité altérée, ont été inspirées par les éclairages de théâtre de commedia dell’arte en contre plongées - agrandissant les silhouettes et les ombres ; mais aussi du surréalisme, du cabaretexpressionniste sculptant les visages grâce aux ombres, et des tableaux baroques où surgissent de la nuit profonde des points lumineux isolés dans l’obscurité, tels des lanternes, des bougies, du feu. L’éclairage serré accentue l’avancée des personnages dans les mondes oniriques, il donne l’illusion d’un plateau qui disparait, d’une comédienne qui flotte dans l’espace.
Le regard du spectateur, sans repère spatial, suit au plus près de ses émotions et de son voyage nocturne, grâce aux points lumineux, le personnage d'Alice, alias Quanta.
Héloïse Ortola, création lumière.
Quand l’auteur m’a demandé de composer les musiques de Quanta, je savais très peu de choses à propos de cette pièce alors encore en cours d’écriture. Je savais seulement qu’il y serait question de physique quantique, d’un enfant en quête de la réalité, de particules douées de la parole, de cocottes dégoulinantes, d’un rêve chamboulé...
Mon travail avait commencé sans que je ne m’en rende compte. les musiques des chansons, nombreuses dans Quanta, chacune révélant quelque chose d’important dans l’intrigue.
Il me fallait donc privilégier l’écoute du texte et mettre en valeur les clefs indispensables à la compréhension de l’histoire, sans oublier de faire correspondre les musiques aux personnages qui auraient à les interpréter. Pour ce travail, en réalité, nous avons été plusieurs : l’auteur m’a guidée, les comédiens m’ont prêté leurs voix, les personnages se sont exprimés et mon piano, toujours lui, a fait le reste.
Barbara Weidens, compositeur
Les chansons composées par Barbara s’inspirent de la chanson réaliste, l’histoire racontée est toujours mise en avant, le piano l’accompagne, tantôt cahotant, tantôt vif et entraînant, toujours subtil dans ses tempi contrastés. L’habillage de percussions « fabrication maison », de clochettes, d’une trompette ou d’un accordéon par-ci, par-là enrichissent la musique composée au piano de nouvelles couleurs propices à la magie du conte. Les voix prennent alors toutes leurs nuances.
Laurent Roussel, arrangeur
En créant ces costumes, j'ai essayé de me mettre à la place du jeune public. Je voulais que les costumes soient spectaculaires, inspirés de l’univers du conte, et créent la surprise à chaque apparition.
C’était important pour moi que le public soit transporté dans cette histoire extraordinaire et qu’il oublie qu’une seule et même comédienne se cache derrière les 4 personnages.
Pour les Cocottes par exemple, j’ai imaginé un fraisier géant avec différents effets de matière et un volume exagéré des pieds jusqu’à la coiffe. Je me suis inspirée d’images de gâteaux et de vêtements de «Sweet Lolita», cette mode japonaise aux couleurs acidulées et détails sucrés.
Alexandra Langlois, costumière
14, rue Trévise 75009 Paris