Rachida Khalil - La vie rêvée de Fatna

• Les destins croisés de trois femmes d'aujourd'hui

Les textes de Rachida Khalil et de Guy Bedos nous racontent, avec une joie féroce, les destins croisés de trois femmes d'aujourd'hui, par petites touches, parfois corrosives ou poignantes, mais toujours drôles. Fatna, la tante restée au bled, Karima, la jeune femme qui veut devenir actrice, Sophie, la voisine de Mantes-la-Jolie, sont empêtrées dans un quotidien parfois difficile mais trouvent la force de rêver et de vouloir changer leur destin…

Forte de sa double culture (marocaine et française), Rachida Khalil est une comédienne engagée qui a choisi l’humour pour aborder des sujets graves tels que le fanatisme, l’intolérance ou l’exclusion.

La dérision permet d’ouvrir des brèches et si nous ne pouvons tordre le cou à la bêtise, du moins pouvons-nous mener la vie dure à la haine, crier haro sur l’incompréhension et rendre hommage à la liberté d’expression. C’est ce que fait cette jeune artiste qui a déjà à son actif plusieurs spectacles “seule en scène”.

Dans cette création, Rachida incarne trois femmes et nous entraîne dans ses rêveries. Elle porte ainsi un regard lucide mais cocasse sur une société en mal d’identité. Hélène Darche, qui a mis en scène Algérie en éclats ou Edith, donne à ces personnages chair et supplément d’âme…

Un spectacle sensible et drôle qui donne un sérieux coup de balai aux idées reçues, au politiquement correct et aux combats d’arrière-garde.

• La presse

"Les tableaux s’enchaînent avec l’énergie tourbillonnante de Rachida Khalil, jusqu’à quelques scènes fantastiques comme le défilé de mode de mannequins en tchador. " Catherine Bédarida, Le Monde, 9 novembre 2004

"L’ironie n’est jamais destructrice et la jeune comédienne, présence séduisante, talent certain, s’amuse et nous amuse avec la virtuosité d’un vif argent." Armelle Héliot , Le Figaro, 13 novembre 2004

"Un spectacle drôle et engagé." Le Journal du Dimanche, 7 novembre 2004

"C'est une rebelle sans haine ni aigreur, une rebelle belle et fertile." Jean-Marc Stricker, France Inter, 7 novembre 2004

"Elle interprète seule son spectacle avec un humour désopilant." Le Parisien, 20 novembre 2004