A l'Orangerie.
Le Requiem de Verdi est passé à la postérité, alors qu'il n'était pas destiné à devenir une œuvre sacrée " liturgique " , mais que le compositeur l'a écrite comme une grande pièce de concert.
Au sommet de sa carrière lyrique, Verdi n'a plus rien à prouver mais les funérailles de son ami Manzoni lui donnent l'inspiration d'écrire une pièce colossale, dans la lignée du Requiem de Berlioz devenu si célèbre.
Il s'agit donc bien d'un " drame sacré lyrique " , où les chœurs de Nabucco croisent les solistes d'Othello et les trompettes d'Aida, dans l'éclat de la musique et la profondeur des sentiments. Dès la création du Requiem à l'Eglise San Carlo de Milan pour l'anniversaire de la mort de Manzoni, en 1874, Verdi le dirigea trois soirs à la Scala et dès la semaine suivante à l'Opéra Comique à Paris, avec un triomphe qui ne s'est jamais démenti.
Pour une telle œuvre Enrique Mazzola a réuni un quatuor de solistes affûtés, son orchestre en grand effectif et le chœur de l'Orchestre de Paris, pour une interprétation dans un lieu à la dimension de l'œuvre : la Galerie monumentale de l'Orangerie, véritable cathédrale de pierre du Château de Versailles.
Par le Chœur de l’Orchestre de Paris (Chef de chœur Lionel Sow) et l'Orchestre national d'Ile-de-France, direction Enrique Mazzola.
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.