A la Chapelle Royale.
Jean Claude Malgoire nous propose de confronter deux des œuvres les plus emblématiques du XVIIIème siècle, le Requiem de Gilles, chef-d'œuvre du classicisme français (1705), et le Requiem de Mozart, tout emprunt de préromantisme (1791).
La Messe des Morts de Jean Gilles fut le plus célèbre des Requiems français et fut interprétée tout au long du XVIIIème siècle. La version originale fut jouée pour l’enterrement de Gilles lui-même (1705), celui de Campra (1744), de Royer (1756), de Rameau (1764), de Stanisław Leszczyński (1766) et celui de Louis XV.
Chef-d’œuvre inachevé, testament musical, composition sacrée intemporelle et dépassant le cadre liturgique, le Requiem de Mozart accumule les superlatifs. A sa mort, le 5 décembre 1791, le compositeur avait achevé entièrement le Requiem et le Kyrie, et défini pour une bonne part le contenu des cinq numéros suivants, du Dies Irae au Confutatis. L’œuvre a depuis suscité mille hypothèses, de nombreuses versions des pages inachevées, de splendides interprétations surtout : elle magnétise l’auditeur comme l’interprète, et s’impose finalement presque intégralement dans la forme qu’a laissée Mozart, comme si ces dernières notes, la plume encore levée d’un compositeur mourant, n’en étaient que plus précieuses…
Par Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly, direction François Polgár et La Grande Écurie et la Chambre du Roy, direction Jean-Claude Malgoire.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Requiem
Jean Gilles (1668-1705) : Requiem
Château de Versailles, Place d'Armes 78000 Versailles
Entrée par la Grille d’Honneur. L'accès aux salles se fait par la Cour d'Honneur Porte B.
Voiture : Par l’autoroute A13 et A86, sortie Versailles Château.