Les confidences hilarantes d’un artiste-terroriste
Extraits
La presse
En gros, il n’y a pas à proprement parlé d’Opinion dans un système monétaire. Voilà ce que réussissent à nous faire approuver, de grand coeur, les confidences hilarantes d’un artiste-terroriste que le faux Art des « Pièces Engagées à Gros Budget » fait vomir. Il n’y a pas de subvention acceptable, il n’existe pas d’Art qui survive aux faveurs d’un ministère ou d’un sponsor. Il n’y a pas non plus de démocratie sous l’étendard de la Religion Monétaire. Ce qui est monétaire ne peut être ni un citoyen, ni un artiste, ni un penseur, ni un homme.
C’est un maffioso. Et le pire de l’affaire est que les raisonnements de ce pirate produisent un effet tel qu’il est impossible de le désapprouver, fût-ce au plus fayot des arrivistes, au plus faux-cul des Jésuites ou au plus borné des démocrates...
Dans son spectacle, Romain Bouteille semble rejoindre les poètes « baroques » du XVIe et XVIIe.
L’avenir des humains n’est guère ma hantise
Il est vrai, mais, par jeu, pour déjouer le sort,
J’aurais plaisir à vous éviter la surprise,
Ayant vécu vivants, de vous réveiller morts.
Dieu sait parfaitement qu'il n'a jamais produit
Rien qui justifierait qu'on doive croire en lui,
Et, en particulier, aucun renseignement
Sur l'envie qu'il aurait ou non qu'on le vénère !
C'est pourquoi la piété lui tape sur les nerfs !
Et c'est bien naturel : quoi de plus humiliant
Que, de ces fayoteurs, passer pour le client !
Vous n’allez pas me croire : il fut un temps béni
Où la médiocrité suffisait, dans un drame,
Pour conduire au succès ! De nos jours, c’est fini.
Il faut avoir en plus la bassesse de l’âme,
Celle du coeur et la sècheresse d’esprit
« Ce Romain Bouteille en vers, tout moderne qu'il soit, semble rejoindre les poètes baroques du XVIe et XVIIe, ces râleurs impénitents au langage indiscipliné… » L'Avant-scène théâtre, octobre 2003
« Romain Bouteille apporte à l'inconscient volontaire toute une lumière salvatrice. Il exploite un humour caustique avec une aisance et une facilité déconcertante… » Le Progrès, 2003
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