Affûtez vos éperons, ajustez vos holsters, préparez vos flèches et vos calumets : Royal de Luxe confronte ses colts aux canons des Invalides. Car revoici à Paris la plus facétieuse des compagnies de rue, réunissant des machines folles et des humains pas moins fous, conciliant l’énorme qui en met plein la vue et les petits détails qui font l’inoubliable. Dans la poussière du mois d’août, ils proposent une nouvelle création tournée vers le Far West, et sur laquelle règne encore le silence des grandes plaines…
Est-il encore besoin de présenter Royal de Luxe ? Aux légions de fidèles, accros, ultras et inconditionnels de la compagnie, certes non. Pour les quelques autres, on ne pourra pas, en quelques lignes, dérouler l’entier palmarès de la compagnie.
Faut-il rappeler que la compagnie fondée par Jean-Luc Courcoult a créé la surprise, dès 1981 en dévoilant Les Mystères du grand congélateur, suivis par Le Bidet cardiaque ? Que dès lors, Royal de Luxe a inventé sans cesse de nouvelles formes de spectacle : théâtre de place, parades, accidents théâtraux.
Qu’ils ont fait défiler leurs Géants devant les foules des plus grandes villes du monde, de Berlin à Guadalajara, de Reykjavik à Liverpool, de Nantes à Santiago, fait souffler des geysers, mis au point la machine à applaudir et la bouche à théâtre. Qu’ils ont pris en 1992, un cargo vers l’Amérique du Sud, avec Philippe Decouflé et la Mano Negra, raconté des Petits contes chinois revus et corrigés par des nègres, monté des tréteaux de ménestrels en soldant Deux spectacles pour le prix d’un, et raconté la véritable histoire de France ouvrant un livre géant.
Qu’ils ont fait rapper des cochons, perfectionné l’échauffement au whisky, accouplé Toni Travolta et Liza Minelli, chanté Singin’ in the Rain sous une pluie de glaçons, planté une maison dans la Loire, dressé des plans d’évasion, exposé des vampires dans des vitrines, cousu des voitures, promené une impératrice et son dragon en laisse, un chevalier fantôme en armure d’égouttoirs de casseroles, fait défiler des majorettes mâles, fait danser des bigoudens noires…
Et puis quoi encore ? ! Réponse à partir du 3 août dans la Cour d’honneur des Invalides.
Dans le cadre de Paris quartier d'été.
Pelouse de Reuilly 75012 Paris