Saïda Churchill - Sujet : Chomsky

Paris 11e
du 11 octobre au 25 novembre 2006
1 heure

Saïda Churchill - Sujet : Chomsky

Une comédie politique, policière et hargneuse pour un seul personnage.

Comédie politique, policière et hargneuse
A la découverte de Noam Chomsky
La presse

  • Comédie politique, policière et hargneuse pour un seul personnage

Léna a choisi pour sujet de thèse, un certain Noam Chomsky ; lequel ? Le professeur d'hébreux ? Le linguiste ? Le politologue ? Le révolté ! Quant à elle, elle est de son époque, l'observe, bavarde avec sa copine au téléphone, et passe de l’important au futile, avec l'insouciance de ceux qui savent qu'ils ne peuvent pas changer le monde, mais que ça ne coûte rien d'essayer !... Si ? 

Voix : Romain Bouteille, Philippe Manesse et Clair.

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  • A la découverte de Noam Chomsky

J’ai découvert Noam Chomsky, au hasard de mes recherches après avoir réalisé que l’imposture, la supercherie, et les faux-semblants qui régissent généralement les rapports humains dans leur quotidien, n’étaient en fait que la face visible d’un autre grand mensonge qui ne pouvait être que le responsable de tous, le mensonge suprême perpétré par les puissants de ce monde, les chefs d’états, avec en première ligne, ceux des états riches évidemment. Tout à coup, la mesquinerie du « petit peuple » cessa de m’importuner et m’apparut comme le symptôme d’une maladie qui venait de plus haut. Dès lors, les mots « géopolitique », « économie », « libéralisme », devinrent synonyme de « crime contre l’humanité ».

Et plus je m’aventure dans les méandres de ce Mordor, et plus je m’aperçois à quel point tout peut se résumer en un seul mot : Pouvoir. Et c’est par le Pouvoir que tout se rejoint, Culture, Média, Politique, Commerce et Art bien sûr. Et c’est en ce dernier que je me sens concernée. Ceci dit, je mène mon combat avec mes propres armes : je suis une humoriste. Solitaire.

Léna prépare sa thèse qui s’appuie sur des textes, tirés de livres, ces livres existent, elle en lit des extraits. Ce n’est pas une lecture, elle joue à lire, mais les livres ne sont pas des accessoires. Enfin, si, mais ils ne sont pas factices. D’ailleurs les extraits sont réellement tirés de ces livres. Mais ça reste du théâtre. Vous me suivez ?

"L’idée que certains types de connaissances devraient être minimisés à cause de leurs implications négatives est une chose que je trouve effrayante. Qui prend la décision de "minimiser la vérité" ? Qui détermine les implications ? Où se trouve ce pouvoir, et quelle est sa source ou sa justification ? J’y vois le chemin vers le fascisme, qui séduit beaucoup les intellectuels, y compris ceux qui se disent antifascistes, libéraux, etc… Et je peux apporter les documents pour le montrer." Noam Chomsky, 15 décembre 1992

"Telle qu’elle est relayée par les grands médias, la vie intellectuelle française suscite parfois la consternation à l’étranger : phrases extraites de leur contexte, indignations prévisibles, « polémiques » de pacotille, intellectuels de télévision qui prennent la pose, à l’affût du mot trop rapide, qui servira de pâture à leurs éditoriaux indignés… En France, Noam Chomsky a été l’objet de campagnes de disqualification d’autant plus vives et régulières, qu’il a su détailler, calmement, l’imposture d’un discours à géométrie variable sur les « droits de l’homme ». Lequel, souvent, couvrait les forfaits de l’Occident." Jean Bricmont, extrait du Monde diplomatique, avril 2001

"Les débats sur le Cambodge et l’affaire Faurisson coûtèrent beaucoup à Noam Chomsky. Il organisa méthodiquement sa défense contre les attaques et les charges portées contre lui. Il écrivit des centaines de lettres à de simples correspondants, il rédigea de nombreux articles, répondit à des questions par téléphone et à des interviews. C’était épuisant, intellectuellement et moralement. Sa capacité à surmonter la tourmente était surprenante, il faisait preuve d’une énergie, d’un humour et d’une intégrité pratiquement intacts." Robert F. Barsky, « Une voix discordante »

"Lors de l’attentat d’Oklahoma City, tous les grands journaux titraient : « Oklahoma City ressemble à Beyrouth » mais personne n’a remarqué que « Beyrouth aussi ressemblait à Beyrouth » or l’administration Reagan venait de faire exploser là-bas, une bombe très semblable à celle d’Oklahoma City, un camion plein d’explosifs, placé à l’extérieur d’une mosquée, minuté pour tuer le maximum de gens au moment où ils sortiraient. Pour la plupart, des femmes et des enfants. Cet acte de terrorisme visait un dignitaire musulman que l’administration Reagan n’aimait pas et qu’elle a raté." Noam Chomsky, « Autopsie des terrorismes »

"Dans une interview avec James Peck, Chomsky a parlé du souvenir qu’il conservait du jour où Hiroshima a été bombardée. Il avait alors seize ans : « Je me souviens a-t-il dit, d’avoir été littéralement incapable d’adresser la parole à qui que ce soit. J’étais dans un camp de vacances quand j’ai appris la nouvelle, et je suis parti dans les bois, où je suis resté seul, plusieurs heures. Je n’ai jamais pu en parler à quiconque, ni comprendre la réaction des autres. Je me sentais complètement isolé… »" Arhundati Roy, « L’écrivain-militant »

"Concernant le Cambodge, l’indignation fut vive - autant qu’hypocrite, Quand, en 1979, les Vietnamiens mirent fin au régime de Pol Pot, les Occidentaux décidèrent de soutenir les Khmers rouges, diplomatiquement à l’ONU, mais aussi, indirectement, sur le plan militaire. En revanche, au moment de l’action militaire indonésienne, les médias et les intellectuels « médiatiques » observèrent un silence presque complet, alors même que les Etats-Unis et leurs alliés, dont la France, livraient à l’Indonésie des armes en sachant qu’elles seraient utilisées à Timor." Jean Bricmont, extrait du Monde diplomatique, avril 2001

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  • La presse

"Saïda Churchill a une réelle personnalité. Avec une certaine rage des plus sympathiques si on la compare au conformisme qui sévit habituellement dans ce genre de prestation. Il faut admirer les esprits anarchistes. Surtout celui-ci, qui essaye de réfléchir sur l’aliénation de l’esprit. C’est mon cas." Jean-Luc Jeener, Figaroscope

"Elle a la fragilité d'une étudiante, son insouciance, et simultanément, la solidité et la rigueur d'une femme de conviction. Sa création dégage beaucoup de charme." Philippe Maillard, Journal de la CFDT

"Saïda Churchill confirme sa détermination à nous dérider avec des sujets sérieux (notamment, la manipulation de l’information). Résultat ? Un spectacle audacieux, hargneux, engagé et drôle." Fadwa Miadi, Jeune Afrique

"Son nouveau spectacle, Sujet : Chomsky! met la barre haute. C'est fin, intelligent et drôle." Marie-Céline Nivière, Pariscope

"La comédie de la désinformation. Une artiste de music-hall traite de la désinformation ! L'actrice joue sa pièce avec sa présence qui est double : à la fois noueuse, tendue, engagée d'une part, songeuse, rieuse, détachée, d'autre part." Gilles Costaz, Les échos

La parole à... Saïda Churchill, humoriste "Je suis partout une apatride, sur scène comme dans la vie. En Alsace, j'ai connu le racisme antiarabes, puis à Tanger j'ai connu le racisme social. J'espère être drôle en abordant des questions graves sur la véritable identité anarchiste..." Propos recueillis par Pierre Notte, Epok

"Dynamite. Audacieuse, la reine du one-woman show différent ! Saïda Churchill, qui joue sa pièce avec une douceur cinglante (c'est son style d'actrice, peu banal) et que Romain Bouteille met en scène comme une bombe à retardement, joue habilement avec la dynamite de notre époque et c'est tranquillement explosif." Gilles Costaz, Zurban

"Saïda Churchill déborde de talent. Ce qui la botte, c’est d’haranguer le public ? Eh bien qu’elle y aille franco et sans la moindre crainte. Elle a assez de tempérament et de personnalité pour se permettre de transformer la scène en tribune politique." Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur

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Sélection d’avis du public

RE: Saïda Churchill - Sujet : Chomsky Le 23 novembre 2006 à 17h10

Le texte est riche et varié, j'ai donc vu deux fois la pièce (oui je suis un peu lent) . Mais c'est vraiment un super moment, Saïda Churchill occupe la scène avec talent. Elle ranime les esprits endormis ou conciliants avec humour et légèreté. C'est original et stimulant.

Saïda Churchill - Sujet : Chomsky Le 12 novembre 2006 à 13h01

J'ai vu "Sujet: Chomsky" de Saïda Churchill hier à l'Aktéon: excellente surprise - excellent parce que ça l'est, drôle, pertinent et différent, et surprise parce que ça n'a pas grand rapport avec sa précédente pièce, "J'arrive". Si ce n'est que c'est aussi drôle, pertinent, et différent.

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RE: Saïda Churchill - Sujet : Chomsky Le 23 novembre 2006 à 17h10

Le texte est riche et varié, j'ai donc vu deux fois la pièce (oui je suis un peu lent) . Mais c'est vraiment un super moment, Saïda Churchill occupe la scène avec talent. Elle ranime les esprits endormis ou conciliants avec humour et légèreté. C'est original et stimulant.

Saïda Churchill - Sujet : Chomsky Le 12 novembre 2006 à 13h01

J'ai vu "Sujet: Chomsky" de Saïda Churchill hier à l'Aktéon: excellente surprise - excellent parce que ça l'est, drôle, pertinent et différent, et surprise parce que ça n'a pas grand rapport avec sa précédente pièce, "J'arrive". Si ce n'est que c'est aussi drôle, pertinent, et différent.

Informations pratiques

Aktéon

11, rue du Général Blaise 75011 Paris

Lieu intimiste Salle climatisée
  • Métro : Rue Saint-Maur à 304 m, Saint-Ambroise à 307 m
  • Bus : Saint-Ambroise à 105 m, Chemin Vert - Parmentier à 198 m, Voltaire - Léon Blum à 333 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Aktéon
11, rue du Général Blaise 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 25 novembre 2006

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