La belle Marcia dévoile ses multiples talents, portée par les mélodies de divinités lointaines et habillée des effets magiques conçus par son complice Karl Biscuit, cofondateur du Système Castafiore. Un monde à découvrir.
Au commencement était la femme. Dans l’imaginaire du Système Castafiore, elle est cette Umaï matrice de l’Univers, ou cette femme-dragon d’un mythique Gravbekistan que danse Marcia Barcellos, interprète de cette ode en solo à la féminité.
Le souvenir recomposé de ces divinités rêvées ou imaginaires nous est transmis par cinq chants, librement réorchestrés à partir de mélodies venues d’Inde ou d’Afrique. Chacun d’eux, à la façon du théâtre antique, introduit une geste poétique, celle d’un temps disparu auquel nous relie désormais la seule mémoire du corps.
En fidèle disciple d’Alwin Nikolais, Marcia Barcellos joue de tous les effets, vidéo, lumières, hologrammes ou accessoires, imaginés par son complice Karl Biscuit. Occasion rare, elle donne surtout à voir sa propre gestuelle, faite de ralentis somptueux et d’incarnation sensuelle comme une porte ouverte sur une autre réalité.
À la frontière de territoires scénographiques en pleine mutation, et au plus près des sources d’un monde réinventé.
1, Place du Trocadéro 75016 Paris