Un coin de Lune et de Soleil

Spectacle musical de 3 à 8 ans.

Présentation  
La comédie des... corps célestes
Du cosmos à la cours de récré il n'y a qu'un pas...
Conte de fées et fable à chanter 
"L'enfant d'ailleurs"

• Présentation

Monsieur le Soleil et Madame La Lune, orchestrent le monde, régissent les saisons, et font le jour et la nuit. Pourtant dans leur "univers intérieur", ça ne tourne plus rond. Monsieur le Soleil d'habitude si puissant et si fier, se sent soudain seul et isolé. Madame la Lune, d'habitude si docile et si douce devient inquiète, fragile, et pleine de doutes.

Un conte drôle et poétique où les héros se confrontent aux problèmes de la vie, de survie, de voisinage, de rivalité, de prestige, de jalousie, de malentendus, résolus par le partage et l'amour, comme en écho aux questions réelles que se posent les enfants dans leur quotidien. Un spectacle en chansons à deux musiciens et deux comédiens.

La Lune : Monsieur le Soleil 
Le Soleil : Laissez moi, je ne me lèverai pas. 
La Lune : Mais nous avons une heure de retard, je veux bien leur faire croire que c'est une éclipse mais cela ne peut pas durer longtemps… 

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• La comédie des... corps célestes

En créant des personnages qui incarnent la Lune, régente de la Nuit, et le Soleil, maître du Jour, le spectacle propose une approche ludique et poétique d'un des aspects du fonctionnement de l'Univers.

Le spectacle, fait entrer les enfants dans l'intimité du monde à l'échelle planétaire. Il emprunte à la réalité des connaissances que nous avons sur le Soleil et la Lune et l'impact qu'ils ont sur notre planète (chaleur, marées, alternance nuit / jour, etc…).

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• Du cosmos à la cours de récré il n'y a qu'un pas...

Les deux personnages ont une âme d'enfant. Ils ont l'âge du public et vivent devant lui des conflits qui lui sont familiers. Cette histoire leur permettent de mettre en mot des émotions de leur univers intimes. Devant eux, les personnages vont jouer la naissance des sentiments qu'ils commencent à ressentir pour l'autre, les jeux et les joies qui en découlent. Chacun est Lune ou Soleil dans son univers, chacun est indispensable au monde entier.

Ils rejouent des jeux de petites filles et de petits garçons, qui tentent de se rencontrer, qui se découvrent, qui s'apprivoisent avec leur pudeur d'enfant. Ils cherchent leur place face à l'autre, leur place dans le monde, leur raison d'être. Ils se posent avec humour des problèmes existentiels, des problèmes de vie tout simplement.

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• Conte de fées et fable à chanter 

C'est dans la rencontre de l'infiniment grand du monde, et du tout petit du cœur des enfants que nait la poésie du spectacle. L'univers visuel riche, les costumes soignés, et la présence forte des musiciens sur scène ajoutent à la féerie. La Lune a des allures de princesse, sortie des contes de fées et le Soleil apparaît parfois en Seigneur et Roi de récits chevaleresques. Mais le propos est traité avec humour et légèreté, (il n'y a bien que les personnages pour se prendre au sérieux !).

Les chamailleries de la Lune et du Soleil rendent les situations drôles, et les personnages attachants. Ce conte de fées est jouée et chanté par deux comédiens et deux musiciens - chanteurs. Ce quatuor se répond parfaitement : à la Lune fait écho la voix et la sensibilité de la musicienne et de ses percussions ; au Soleil répond la complicité masculine de l'homme à la guitare. Mais rien n'est joué d'avance, et tout peut tourner dans le royaume des astres.

Plus qu'un accompagnement, la musique a un rôle à part entière dans le spectacle. Véritable passeur entre le public et la scène, il accompagne les états d'âme des astres.

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• "L'enfant d'ailleurs"

Quand je pense à la naissance de ce spectacle, il me vient tout à coup à l'esprit, l'image de cet enfant navajo que j'ai rencontré un jour et qui m'a tendu un objet précieux, un capteur de rêves, une sorte de cercle noué par des plumes.

"Au matin, il détruit les mauvais rêves et enferme les merveilleux pour les restituer une autre nuit" m'explique t-il. Derrière lui le soleil rouge comme posé sur un plateau de terre ocre.

Une nuit s'annonce et, là devant cet espace démesuré, le trouble m'envahit : "et si la nuit se prolongeait, si le soleil ne se levait plus, s'il restait à jamais englouti, avalé par les montagnes ?". J'ai alors six ans, comme ce petit garçon.

Je laisse aller mes pensées et, là, une succession fragmentaire de scènes me restitue une vision mythique de l'univers. Le soleil, un personnage de théâtre, décide de ne plus se lever et explique pourquoi, à la lune, qui devient alors Madame la Lune .

Comme pour exorciser la peur de l'absence, ou de l'arrêt : je préfère la pause, "et si le soleil faisait une pause ?" comme une ultime solution face à un probable départ définitif, comme nous disent les scientifiques, évidemment dans quelques millions d'années. Il devient donc possible de faire une pause, dans son activité, dans sa relation aux autres. Ne penser qu'à soi, rien qu'à soi devient alors possible mais à quel prix, à quelle place ? 

Trouver sa place, une place déterminée par rapport à l'autre, essentielle à la fondation du monde, démontre la nécessaire interaction entre chaque particule de la nature. Quelque soit le zoom utilisé, du plus grand au plus petit personnage : chacun a une place, sa place. Mettons en marche ce capteur de rêves : des images, de la musique, des mots, des couleurs, des sensations, des émotions, des pleurs, du plaisir, du rire, tous ces instants, ces moments précieux qui nous animent et nous rappellent à la vie. 

Catherine Lecor

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