Du hip hop comique
La presse
La genèse des Wesh
Pourquoi Wesh ?
Le style Wesh
Les Wesh commencent par s’habiller sur scène puis deviennent tour à tour, des danseurs de Break dans la rue, des vendeurs de rêve, les candidats victimes d’un directeur de casting raciste et mal embouché, trois cafards qui dansent derrière le papier peint d’une cuisine au son de la vaisselle, des gosses qui jouent dans la rue au vaisseau spatial, des videurs qui refusent l’entrée d’une boite de nuit à une mouche, des frères siamois, des voyageurs dans le métro, etc.
Chaque situation leur permet l’auto-dérision et de se moquer de ceux qui les agressent ou les ignorent au quotidien. Chaque situation est traitée en peu de mots et par le langage du corps qu’ils inventent en détournant la danse Hip-hop.
Les Wesh présentent un spectacle non stop durant une heure vingt minutes, sans autres accessoires que leur propre corps. Chaque représentation présente une évolution des mots et des gestes qu’ils recherchent et améliorent en permanence. Ils continuent, cinq jours par semaine, à s’entraîner, à créer de nouveaux sketchs. Ainsi leur spectacle n’est pas figé mais évolutif au point que ceux qui les revoient à un mois d’intervalle sont toujours heureusement surpris.
Les lointaines références n’ont pas grand-chose en commun avec les autres comiques d’aujourd’hui et sont dues à Buster Keaton, Charly Chaplin ou Bob l'éponge.
Les sketches : Les T-shirts, Les B-Boyz, Les siamois, La maman, Les cafards, La Clash 2000, L’espace, Le jeu vidéo, Les videurs, Le casting, La fouille, Le dentiste, Le métro, La mouche.
"Snaïbi, Riyad et Yapi font s’entrechoquer des sketchs (souvent) drôles et des acrobaties (toujours) époustouflantes… Ce spectacle, aussi original que foutraque, possède de réelles qualités. Il s’en dégage, notamment, une fraîcheur et une vitalité pour le moins décoiffantes." Michèle Bourcet, Télérama
"Ils ont inventé le Hip Hop comique ! Des dialogues vifs et spontanés, des chorégraphies spectaculaires… les Wesh sont désopilants et impressionnants d’aisance… Leur parodie de la street danse a même convaincu les caïds du rap et du hip-hop. Respect !" Hubert Lize, Le Parisien
" Les vannes, blagues et situations fusent à grande allure. Bien rôdé, leur premier spectacle affiche une grande complicité et une fraîcheur essentielle." Radikal
"Un pur délice de prouesses techniques." The Source
"Drôle original, énergique…Wesh… Il faut le voir !" Paris Paname
" Honnêtement, cela faisait longtemps que trois jeunes artistes ne m’avaient autant emballé… Le cocktail Wesh est un mélange explosif d’humour et de danse hip-hop. Visuellement c’est impeccable… " Marie Céline Nivière, Pariscope
"Souples, agiles, malins et drôles : les Wesh ont profité de leur qualités pour créer un premier spectacle enlevé… pour le plaisir des yeux et des oreilles." Clara Geliot, Le Figaro magazine
"Ces pieds nickelés du hip-hop emportent le public dans une déferlante d’éclats de rire et de contorsions chorégraphiées. Ils réussissent l’exploit d’être à la fois d’une drôlerie irrésistible et d’une virtuosité technique ébouriffante." Francis Jaluzot, Sport
"Un spectacle où les prouesses physiques servent de moteur à la comédie. Les corps volent et les blagues fusent pour un comique d’un nouveau genre." Adeline Lajouani, 20 minutes
"… cette création originale pétillante est une succession de saynètes du quotidien que vivent Snaïbi, Yapi et Riyad. Choisissant le parti d’en rire pour parler de ségrégation de chômage et de différences, nos trois loustics pratiquent un humour jusqu’alors inconnu… Candides et souvent très juste, Men in blagues est le spectacle idéal pour qui veut se divertir différemment et dans une réelle bonne humeur." Antoine Bréard, France Soir
" Désarmants de naturels, Snaïbi, Riyad et Yapi font des choses que l’on imagine même pas… Difficile de résister à ces jeunes boutefeux qui se lancent sur les planches avec jubilation ! Le trio rigolo nous livre une sorte de prototype : un nouveau genre de spectacle visuel, musical et survitaminé…" Myriem Hajoui, A nous Paris
" Il y a des spectacles que l’on n’a pas le droit de rater et Wesh en fait partie. Wesh est sûrement l’un des meilleurs spectacles voir même le meilleur que nous ayons vu lors de ces deux dernières années. On a déjà envie de créer un fan club. C’est purement excellant. Vite, vite, allez y. On vous aura prévenu." Théâtre en scène
"Snaïbi, Yapi et Riyad proposent un show ultra original et très tendance." Najoua Akkari, Lolie
" Ces gars là sont montés sur ressorts ! Impossible de rester insensible à ce trio de comico-danseurs, rythmé sur fond de rap et de hip hop… Ces félins de la scène exécutent des postures chorégraphiées époustouflantes, où humour et autodérision sont la règle…" Lise Wakelsman, Star Live
"… Ils ont su mettre en forme un genre inédit mixant la danse de rue et le café-théâtre… D’un sketch à l’autre Snaïbi, Riyad et Yapi laissent s’exprimer leur verve à la plus grande joie du public, bien plus mélangé qu’on aurait pu le croire… Dansant et thachant, Wesh c’est l’art de la récup’ rigolote." Gilles Hochet, Accord
"Men in blague, un show énergique qui balaie les clichés sur les jeunes de banlieue… Wesh on en redemande." Myriam Brough, AM (Afrique magazine)
Les Wesh sont nés fin 2001 de la rencontre, dans la rue, entre un duo de producteurs et metteurs en scène, Nawel Harche et Marc Negroni, et des danseurs de Hip hop qui se produisaient sur les marches du Trocadéro à Paris. Ces danseurs étaient une douzaine et attiraient un nombre croissant de jeunes venus les applaudir depuis leurs banlieues. Quelques un avaient eu l’idée de monter un mini spectacle de danse de rue sur des musiques de séries télévisées des années 80.
Ces garçons au charisme évident, auxquels fut faite la proposition d’inventer un spectacle professionnel, étaient amis depuis déjà quatre ans. Aucun ne se destinait à une carrière dans ce métier. L’objectif et le concept que leur suggérèrent leurs deux producteurs les amenèrent à créer ensemble, en l’espace de deux ans, un spectacle qui mêle intimement des capacités de danseurs de rue à l’inventivité comique. Un spectacle qui n’a rien à voir avec ce qui existait en France, du genre de ceux des Stomps ou des Gum-Boots, difficilement classables. Un spectacle nourri par l’identité et la fraîcheur de jeunes de vingt ans remplis d’une culture de rue, de nouveaux codes d’expressions déjà partagés par des millions.
Pour le faire exister, tous décidèrent d’abandonner leurs autres activités. La tâche fut rude. Trois d’entre eux, Snaïbi, Yapi, et Riyad, eurent assez courage et de ténacité pour aller jusqu’au bout du rêve et parvenir, à une forme nouvelle de comique de mouvement, jamais triviale ni méchante, mais populaire et touchant tous les publics.
Tous trois ont appris à résister et survivre comme Gavroche, avec humour, à l’incompréhension d’une société qui fait peu de cadeaux à ceux qui naissent dans les cités, ou qui sont issus de l’immigration, avec pour seules armes le rire, la dérision, la fulgurance, le partage.
Tous trois ont depuis longtemps une passion commune : le hip-hop. Cette forme particulière de danse, qui s’apprend dans la rue, qui emprunte à la capoëra comme aux sports de combats vus dans les filmes chinois, et qui oblige à découvrir les secrets d’équilibres improbables. Ils ont apprit l’endurance du corps malmené et frotté à l’asphalte par tous temps.
Le travail de création fut fait, à huis clos, durant deux années consécutives, sur la scène du Théâtre du Lucernaire et dans les salles de danse de L’Espace Jemmapes. Durant tout ce temps, l’équipe a travaillé sans relâche. Snaïbi, Yapi et Riyad sont venus chaque jour de leur banlieue, pour la construction du spectacle. Aujourd’hui encore, on peut toujours les revoir dans la rue s’entraîner au milieu de leurs amis. Tous ceux qui ont côtoyé ce trio ont loué leur sérieux, leur gentillesse, leur volonté absolue de gagner le pari.
Philippe Vidalink qui dirige le département vidéo de Sony Music fut le premier des quelques professionnels venus assister aux répétitions en salle de danse à croire au concept et à proposer un contrat de distribution un an avant que le spectacle ne soit montrable au public.
Pour la touche finale, Nawel Harche et Marc Negroni se sont adjoint un complice en mise en scène, l’artiste comique Bud, afin de parfaire le jeu d’acteur du trio.
À l’origine le mot veut dire en arabe : « Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? », mais il n’est pas dans les dictionnaires. Snaïbi propose « une interjection, mot invariable qui renseigne sur l’attitude du locuteur, et dont la forme est phatique ». De fait les garçons avaient prit l’habitude de se saluer l’un l’autre par : « Wesh! ».
Les producteurs les ont convaincu de prendre ce Wesh pour nom de scène. Le trio lui donne un autre sens : sourire à la vie !
Le langage des Wesh peut paraître étrange ou simple, il est en réalité celui de la génération d’aujourd’hui, celle des dix à vingt cinq ans qui se retrouve pleinement en eux. C’est volontairement, en toute connaissance de cause, que Nawel Harche et Marc Negroni ont veillé à ce que Les Wesh restent eux même, et ne se coupent pas des gens de leur âge ou de leurs origines.
Leur langage fait appel à une culture de rue, de télévision, de bande dessinée, et transporte plein de sous-tendant, qui parlent à leur génération. Le travail de Snaïbi prend modèle sur La Fontaine, qui traite de choses graves en faisant parler des animaux. L’une des clés de lecture est de comprendre que le sketch des frères siamois qu’ils interprètent parle en réalité d’intégration et de communautarisme. Retravaillé comme il l’est, ce langage reste compréhensible par les plus âgés comme par les plus jeunes.
J'ai a-do-ré ! Quel dynamisme, quelle originalité, quel humour ! Bon ok, certains sketchs tombent un peu à plat, mais ils ne sont que le pretexte pour des chorégraphies hiphop époustouflantes ! Les trois Wesh se donnent à fond et mouillent leurs chemises pour notre plus grand plaisir ! En plus leur bonne humeur est communicative, on sort de là avec le sourire aux lèvres et l'envie d'y retourner! Je conseille ce spectacle à tout le monde, de 7 à 77 ans, vraiment !
J'ai a-do-ré ! Quel dynamisme, quelle originalité, quel humour ! Bon ok, certains sketchs tombent un peu à plat, mais ils ne sont que le pretexte pour des chorégraphies hiphop époustouflantes ! Les trois Wesh se donnent à fond et mouillent leurs chemises pour notre plus grand plaisir ! En plus leur bonne humeur est communicative, on sort de là avec le sourire aux lèvres et l'envie d'y retourner! Je conseille ce spectacle à tout le monde, de 7 à 77 ans, vraiment !
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