Accueil du public
Gyptis Chatôt-Vouyoucas, une aventure passionnée
De " Requiem " A " Britannicus "
Théâtre Gyptis, un théâtre d'Art
Quelques créations...
Le Gyptis et l'enseignement
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 0 820 811 111 (pour vérification des disponibilités).
Des restaurants vous accueillent à proximité du théâtre. Le théâtre Gyptis vous recommande notamment " La Rouge Belle de Mai " , sur réservation.
Le retrait des places peut s'effectuer une heure avant le début du spectacle.
" Quand Septembre approche, notre coeur bat la chamade, l’inquiétude domine, comme aux temps jadis du retour à l’école. C’est la nouvelle saison, de nouvelles rencontres, de nouvelles émotions. Une saison théâtrale est comme l’école un pas de plus vers... vers quoi ? Vers soi-même, vers l’autre, vers le spectateur, vers les collaborateurs, tous les collaborateurs...
Faut-il parler de théâtre ou en faire seulement ? Le théâtre est-ce l’affaire des spécialistes ou l’affaire de tout un chacun ? Pourquoi pendant tant de siècles, le théâtre seul, crée t-il, ce lien, si fort entre nous ? Y-a-t-il une définition du théâtre ? Pourquoi ce besoin d’incarnation ?
En fait le but de construire " une bonne saison " est secondaire. Faire encore un pas vers notre spiritualité, vers le centre supposé de notre nécessité... Dans le doute, c’est là l’essentiel. Bienvenue encore cette saison au Gyptis. "
Françoise Chatôt et Andonis Vouyoucas
Co-directeurs du Gyptis Théâtre
La pratique du travail théâtral s'inscrit, me semble-t-il, à l'intérieur du flux et reflux de la société. Les acteurs, les metteurs en scène, les scénographes, les éclairagistes etc. vivent un rapport dialectique permanent d'influences réciproques avec l'environnement socio-politique.
Si les praticiens du Théâtre précèdent souvent la société, s'ils créent " l'avant-garde " en quelque sorte pendant les périodes d'apparente quiétude de la société, c'est qu'ils pressentent les évènements par leurs antennes sensibles. La rencontre avec le public est lente dans ce cas, car le corps social n'est pas prêt en grande partie d'adhérer aux nouveaux sens proposés par les artistes. En contre partie quand la société mue elle trouve un écho direct avec ses nouvelles formes artistiques et l'osmose s'établit entre l'artiste et son public.
Le Théâtre en tant que forme artistique est doté d'un contenu-fable, d'une esthétique au pluriel (esthétique de l'écriture - esthétique scénique avec toutes ces composantes) qui aboutissent à un sens très ouvert et subjectif.
En partant de ce postulat et du fait des mutations des mentalités pendant la période des années 60 et 70, nous avons créé un " autre " théâtre. La transformation du lieu théâtral, de l'espace scénique, du jeu des acteurs, de la mise en scène, de la scénographie, des costumes, des éclairages, en gros de la nouvelle esthétique de la représentation, liée à des nouveaux codes de collaboration des participants, ont crée de nouveaux sens. " Requiem " était inclus à l'intérieur de cette quête intérieure et extérieure sociale.
Le spectacle s'imposait à un public apte à le chercher. Il y avait un besoin réciproque de transformation des formes du désir et en tant que tel il a rencontré les âmes " soeurs " .
Andonis Vouyoucas
Dans un monde où toute forme d'art devient un luxe, diriger un théâtre dans un quartier populaire de Marseille, où le taux de chômage est important, devient une gageure. Pour avoir su, sans faire de concessions, élever en permanence le niveau artistique et intellectuel des spectateurs, en avoir fait des " producteurs " , des spectateurs exigeants, le théâtre Gyptis est devenu un pôle intellectuel, offrant un bonheur théâtral bien au-delà d'un quartier, à toute une ville, à un département. Les liens étroits avec L'Education Nationale (enseignement théâtral dans les lycées et collèges), les animations de quartiers, les débats organisés chaque mercredi à l'issue des représentations, un travail particulier auprès des comités d'entreprise font du théâtre Gyptis un acteur à part entière de la cité, un théâtre citoyen qui reste avant tout un théâtre d'Art.
Pour La dernière création d'Andonis Vouyoucas (co-directeur du Gyptis avec Françoise Chatôt et metteur en scène), La Vie est un songe de Calderon, le théâtre a accueilli près de 8 000 spectateurs.
Depuis sa création en 1987, le Gyptis n'a cessé de voir sa fréquentation s'accroître, sans baser sa politique sur le star-système. Seule la volonté, une volonté farouche et passionnée, celle de Françoise Chatôt et d'Andonis Vouyoucas, a permis de faire découvrir au public les grands textes contemporains de Claudel à Beckett en passant par Fo ou encore Albee ainsi que les textes " classiques " de l'Antiquité jusqu'au XIXé siècle avec une politique de commande à de jeunes auteurs contemporains. C'est cet engouement du public pour les créations " maison " mais aussi pour les autres spectacles accueillis qui confortent encore aujourd'hui Françoise Chatôt et Andonis Vouyoucas dans leur idée du rôle " politique " de l'art dans une cité...
En attendant Godot de Samuel Beckett
Le Partage de Midi de Paul Claudel
Qui a peur de Virginia Woolf ? d'Edward Albee
Oncle Vania d'Anton Tchekhov
Créanciers d'Auguste Strindberg
Don Juan, le baiseur de Séville de Tirso Molina
Le Cycle Thebain : Oedipe Roi et Antigone
Faut pas payer de Dario Fo
La Vie est un songe de Calderon de la Barca
Depuis 10 ans, la compagnie a été choisie par le Ministère de la Culture pour l'enseignement théâtral (formation, option, pratique artistique) au lycée Antonin Artaud, partenaire du Gyptis. De nombreux ateliers sont animés dans d'autres collèges et lycées par les acteurs travaillant régulièrement au théâtre.