Au fil des ans, des représentations musicales, s’articulant autour de thèmes forts - voix de femmes, poésies chantées, chants sacrés, musiques actuelles, chaâbi, andalou, chanson engagée, hommage aux grands maîtres, musiques de transe ou du désert, sessions instrumentales mettant à l’honneur le luth - se sont succédé dans l’Auditorium de l'Institut du Monde Arabe, référencée comme une salle incontournable pour qui veut s’abreuver aux sources des musiques arabes, mais pas seulement.
A chaque cycle, la programmation ouvre d’autres perspectives aux spectateurs, proposant également des rendez-vous en terres ibériques et sillonnant les territoires du théâtre, de la poésie et du circassien. C’est dire que le sacré et le profane, le vécu et l’imaginaire, le verbe et la mélopée ont, à chaque fois, joué d’équilibre et aboli les frontières.
Du 12 septembre au 15 décembre 2018, ouvrant sur un concert célébrant trois géants musicaux du Nil, ne déroge pas à la règle, entre performances théâtrales de haut niveau et circassiennes, concerts de musiques actuelles, qu’ils soient intégrés dans « Les exils de Mahmoud Darwich », constituant un temps très fort, dans le cadre des sonorités émergentes de Tunisie ou dans l’univers chatoyant et bien chaloupé de l’électro-oriental. Il suffit, pour se rendre compte de ces qualités artistique mises en relief, de consulter le programme.
1, rue Fossés St Bernard 75005 Paris