Denis Podalydès met en scène la pièce d'Ostrovski, un drame qui oscille entre comédie et tragédie servi par une distribution de haut-vol où brillent Nada Strancar et Mélodie Richard. Un beau spectacle qui fait le portrait magnifique d’une grande amoureuse comme Emma Bovary ou Anna Karénine.

Pièce truculente mettant en scène une communauté rurale de marchands russes au milieu du XIXe siècle, Coeur ardent croise les genres : comédie de moeurs, satire sociale. Ostrovski déploie le talent de sa pleine maturité d'auteur.

Pièce truculente mettant en scène une communauté rurale de marchands russes au milieu du XIXe siècle, Coeur ardent croise les genres : comédie de moeurs, satire sociale. Ostrovski déploie le talent de sa pleine maturité d'auteur.

Pièce truculente mettant en scène une communauté rurale de marchands russes au milieu du XIXe siècle, Coeur ardent croise les genres : comédie de moeurs, satire sociale. Ostrovski déploie le talent de sa pleine maturité d'auteur.

Le dilemme d’une jeune actrice, qui doit choisir entre sacrifier sa vocation à une mission d’éducation ou se consacrer totalement à son art fait de cette pièce, inédite en France, beaucoup plus qu’une description merveilleusement vivante du monde provincial russe à la fin du XIXème siècle : un manifeste esthétique et politique.

Le dilemme d’une jeune actrice, qui doit choisir entre sacrifier sa vocation à une mission d’éducation ou se consacrer totalement à son art fait de cette pièce, inédite en France, beaucoup plus qu’une description merveilleusement vivante du monde provincial russe à la fin du XIXème siècle : un manifeste esthétique et politique.

Le dilemme d’une jeune actrice, qui doit choisir entre sacrifier sa vocation à une mission d’éducation ou se consacrer totalement à son art fait de cette pièce, inédite en France, beaucoup plus qu’une description merveilleusement vivante du monde provincial russe à la fin du XIXème siècle : un manifeste esthétique et politique.

« Il est difficile d’inventer une intrigue, parce que l’intrigue est un mensonge et que l’affaire de la poésie est la vérité. Heureux Shakespeare qui utilisait des légendes toutes faites : non seulement il n’inventait pas de mensonges, mais dans le mensonge du conte, il introduisait la vérité de la vie. L’affaire du poète n’est pas d’inventer une intrigue existante, mais d’expliquer un événement même invraisemblable par les lois de la vie. » Ostrovski, Carnets

Le Malchanceux, tragédien ambulant, revient après quinze ans d’absence chez sa tante, riche propriétaire foncière qui le croit officier. Il décèle bientôt le mensonge dans cette petite société qu’il croyait honorable : la tante, avare et hypocrite, poursuit de sa jalousie Axioucha, nièce orpheline et pauvre qu’elle a recueillie, cependant qu’elle-même file le parfait amour avec un jeune lycéen…