Andrea Novicov est né en 1958. Son père, d'origine russe et sa mère d'origine suisse-italienne, se sont connus en Argentine. Suivant les périples de ses parents, Andrea Novicov grandit entre l'Argentine, le Canada, l'Italie et finalement le Tessin (Suisse italienne) où il suit sa première formation de comédien dans l'École du clown Dimitri. Il poursuit ses études d'abord à Lisbonne et ensuite en Italie, où il joue au théâtre mais aussi pour le cinéma et la télévision. En Italie, il signe également ses premières mises en scène et travaille comme scénariste pour le cinéma.

Depuis 1994, Andrea Novicov commence à créer de plus en plus régulièrement ses propres spectacles en Suisse romande où il fonde la Cie Angledange en 1995 et où il forme également des acteurs dans les écoles de théâtre et de cinéma.

Au fil des années et des créations, Andrea Novicov s'entoure à chaque fois de différentes partenaires artistiques (comédiens, scénographes, éclairagistes, musiciens,...) qui participent à façonner l'esthétique et le langage de la Cie Angledange.

Le travail de la compagnie est caractérisé par un grand éclectisme : textes classiques ou montages, travail axé sur le jeu d'acteur ou recherche esthétique jouant avec différentes expressions artistiques (poésie, peinture, musique), le fil conducteur des productions Angledange est la question du langage scénique.

Abandonnant la hiérarchie classique entre texte, auteur, interprétation et objets la Compagnie cherche à explorer toutes les ramifications de sens offertes par l'ensemble des matériaux en jeu. Une démarche qui s'intéresse énormément au processus de création et pas seulement au produit fini.

Parmi les prochains projets d'Andrea Novicov on trouve une mise en scène du Grand Cahier d'Agota Kristof, en poursuivant un travail abordé avec les élèves du Conservatoire d'Art Dramatique de Lausanne, comme ce fut le cas d'ailleurs pour La Maison de Bernarda Alba.

La création devrait avoir lieu en décembre 2004 à Genève (Théâtre de l'Usine) et ensuite à Lausanne (Théâtre Arsenic) en janvier ou février 2005.

Pour l'ouverture de saison 2005/06, il y a également en chantier un projet pour un Macbeth de Shakespeare, qui se propose de continuer à explorer les innombrables possibilités scéniques offertes par le mélange entre grotesque et poétique. La mise en scène veut aussi continuer à développer et enquêter le jeu sur les disproportions et les fausses perspectives qui a marqué fortement La Maison de Bernarda Alba.