Marocaine par sa mère Ode Bitton (réalisatrice du Coup du singe, 1978), française par son père, Aure Atika étudie le droit, puis les arts à l'Ecole du Louvre. Suivent des petits boulots, et repérée en photo, elle foule le grand écran, - qu'elle avait traversé enfant dans L'adolescent de Jeanne Moreau (1979)-, avec Sam suffit de Virginie Thévenet (1992). Elle enchaîne alors pubs et cours de théâtre, et devient journaliste en presse écrite et animatrice sur Paris Première.
Le cinéma lui revient avec la triomphale Vérité si je mens de Thomas Gilou (1997, 2001), et l'invite souvent à la comédie pour Vive la République d'Eric Rochant (1997), (G)rève party de Fabien Onteniente (1998), Bimboland d'Ariel Zeitoun (1998), Trafic d'influence de Dominique Farrugia (1999), Comme t'y belle ! de Lisa Azuelos (2006), OSS 117 : le Caire nid d'esppions de Michel Hazanavicius (2006) et 48 heures par jour de Catherine Castel (2008).
Aure Atika joue de ses origines métissées dans les émouvants La faute à Voltaire d'Abdellatif Kechiche (2000) avec Sami Bouajila, et Ten'ja de Hassan Legzouli (2004) avec Roschdy Zem, et de son talent magnétique dans les ombres de Mister V. d'Emilie Deleuze (2003), Le convoyeur de Nicolas Boukhrief (2004) et De battre mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard (2005).
Fidèle aux premiers films, avec Une vie de Prince de Daniel Cohen (1999), Sur un air d'autoroute de Thierry Boscheron (2000), Vent mauvais de Stéphane Allagnon (2007), La vie d'artiste de Marc Fitoussi (2007), Versailles de Pierre Schoeller (2008) et Les Insoumis de Claude-Michel Rome (2008), elle voyage en Israël (Au bout du monde à gauche d'Avi Nesher, 2004), en Tunisie (Les quatre portes du désert d'Antonello Padovano, 2004) et en Thaïlande (téléfilm Tsunami : The Aftermath de Bharat Nalluri, 2006).
Elle reste aussi fidèle à Gaël Morel (Premières neiges, 1999, Le Clan, 2004), prête sa voix à l'animé Peur(s) du noir (2007)
Elle joue sur scène Le Plan B d'Andrew Payne (2008), et signe le court métrage À quoi ça sert de voter écolo ? (2004), avant d'accompagner Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon dans Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé (2009), puis Isabelle Huppert dans Copacabana de Marc Fitoussi (2010). Elle joue dans L'amour, la mort, les fringues de Norah et Delia Ephron dans une mise en scène de Danielle Thompson au Théâtre Marigny (2011).
En 2014, elle joue dans Le Dernier Jour de jeûne de et m.e.s Simon Abkarian.
Théâtre du Casino d'Enghien, Enghien-les-Bains
Gérard Darmon de retour sur scène !
Théâtre de l'Atelier, Paris
Un des essais les plus marquants de ces dernières années adapté en lecture musicale. Avec en alternance Aure Atika, Clotilde Hesme, Constance Dollé, Pomme, Jennifer Decker… Distibution en alternance.
Théâtre de l'Atelier, Paris
Un des essais les plus marquants de ces dernières années adapté en lecture musicale. Avec en alternance Aure Atika, Clotilde Hesme, Constance Dollé, Pomme, Jennifer Decker… Distibution en alternance.
Studio Marigny, Paris
Studio des Champs-Elysées, Paris