Elle est née à New York lors d'une tournée de ses parents Carmen Mora et Mario Maya, célèbres danseurs. Elle commence ses études de baile à l'âge de huit ans avec Paco Fernandez, Maria Magdalena, Goyo Montero, Rosa Naranjo, Carmen Cortes et Paco Romero entre autres, et plus tard à Séville avec Anunciación Rueda « La Tona ». Il n'est pas rare de la voir à New York se mêler aux cours de danse contemporaine, en particulier ceux de Martha Graham.

Belén Maya est remarquée au cours du Gala international de danse célébré à Madrid en 1991. Comparée à l’opulence des femmes du flamenco, Bélen Maya surprend par son physique, cette créature frêle et atypique sème un vent de folie sur un public complètement ébahi. Elle n’a alors que vingt-quatre ans. Elle exprime dans son braceo un dessin impossible et mêle au flamenco traditionnel des influences contemporaines.

Elle débute ainsi sa carrière artistique en se produisant dans plusieurs tablaos de prestige (Séville, Barcelone, Madrid...) en tant qu'artiste invitée, et se produit à Tokyo avec sa propre compagnie. Elle partage la tête d'affiche avec des figures de la danse flamenca telles que Manolete, Javier Barón et Alejandro Granados. Elle danse au sein d'autres compagnies en qualité de soliste et de première danseuse (les compagnies de Carmen Cortes, Mario Maya, Andaluza de Danza).

Révélation du dernier film de Carlos Saura, elle est aujourd'hui une artiste confirmée. Elle a créé sa propre compagnie de danse La Diosa en Nosotras (la déesse qui est en nous). Avec sa compagnie exclusivement féminine, elle entend souligner l’influence de la femme flamenca d’aujourd’hui dans le flamenco de toujours. Belén Maya est la danseuse de flamenco du XXIe siècle.