Caroline Nin a commencé le chant à la fin des années 80 en auditionnant au Hollywood Savoy. Elle y fait ses débuts en jazz au côté de Gilda Solve, Claudia Phillips, Barbara Weber et bien d’autres. Seule française parmi les serveurs et serveuses du club - alors très célèbre et à la mode - Caroline obtient ses premières dates de concert aux Bouchons, à la Villa et au Montana une année après.
En 1991, Caroline Nin s’envole pour l’Angleterre afin, dit-elle, d’y parfaire son anglais et de développer sa connaissance du jazz auquel elle voue une passion sans limite. Partie pour un an, Caroline y restera dix ans. Elle sera sollicitée pour chanter des chansons françaises et signera très vite ses propres arrangements toujours très influencés par son approche Jazz. Elle interprète Piaf, Brel, Trénet, Barbara, Legrand, Gréco... entre autres.
Repérée dans un bar de Soho à Londres, Caroline est programmée au Freedom Thêatre Soho, lieu à la mode créé par Marc Almond et est également signée pour une tournée mondiale avec une multinationale qui lui demande de chanter sa version drum & bass de La vie en rose lors de grands congrès de mode. Elle se produit aux Etats-Unis, au Japon, à Taiwan, en Allemagne, en Italie, en Grèce, en Turquie, en Finlande, en Suisse, en Chine. Cette tournée lui permet de se produire à New York, off-Broadway en 1997 et 1998 dans le club Don’t Tell Mamma où elle rencontre un vif succès.
A son retour de tournée, Marc Almond lui remet une chanson qu’il a écrite pour elle, The One And Only You. Caroline est ensuite programmée au Festival d’Edimbourg en 1998 où elle gagne le premier prix dans la catégorie meilleur Cabaret et un Herald Angel qui lui vaut une couverture de presse nationale et une tournée dans tout le Royaume-Uni.
Tout en se produisant dans bon nombre de club de jazz Londoniens, le 606, le Vortex, Pizza Express, Pizza On The Park, Café de Paris, Nin continue le cabaret en parallèle. Elle autoproduit son premier album If You Love Me, Hymne à Edith Piaf en 1999 et est programmée au Royal Festival Hall, Purcell Room.
De retour à Paris en 2001 où elle se réinstalle, Caroline se produit au Sunside, au Franc Pinot, au 7 Lézards, au Melody Blues et signe un contrat au Lido de Paris au début 2002. Elle s’y produit toujours régulièrement accompagnée de l’orchestre de danse formé de 6 musiciens.
C’est également en 2002 que son nouveau show Scarlet Stories est produit en Australie au Festival Cabaret d’Adelaïde. Un second album y est enregistré. L’album sortira tout d’abord à Paris en avril 2003 au Divan du Monde puis en Australie lors du Festival d’Adélaïde 2003 et enfin à Londres, au Drill Hall en septembre de la même année. Le CD est en vente dans le monde entier.
C’est au cours de diverses sessions dans les jazz-clubs parisiens que Caroline Nin et Laurent Guanzini se rencontrent. Petit à petit ils se découvrent des affinités musicales et prennent très vite conscience des riches possibilités qu’offrirait la mise en commun de leurs expériences respectives. Ils créent alors à un répertoire constitué d’arrangements très personnels sur des standards de jazz ainsi que des créations originales dont Caroline écrit les paroles et Laurent la musique. C'est en août 2005 qu'ils se voient attribuer le premier prix de la trentième édition du concours de jazz vocal à Crest (France) et se produisent en première partie du groupe Lénine, sur la grande scène du festival.
Depuis ses débuts à Adelaïde en 2002, Caroline a rencontré un succès croissant, l’amenant à se produire à l’Opéra de Sydney en 2007 et 2008. Son engouement pour le cabaret et la chanson à texte la pousse néanmoins à dépasser les barrières de sa langue maternelle, ainsi Nin interprète Marlène Dietrich en allemand, anglais et français.
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Essaïon, Paris
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Péniche Opéra, Paris