Au Cabaret Calamiteux, tout s’écroule, les échecs s’ajoutent aux échecs et le spectacle est annulé toutes les cinq minutes par un présentateur véreux qui aime bien insulter le public. Comme toujours dans les spectacles de Camille Boitel, la ruine des hommes et des choses règne en maître, et ce n’est que pour mieux distiller une joie revigorante.

Au Cabaret Calamiteux, tout s’écroule, les échecs s’ajoutent aux échecs et le spectacle est annulé toutes les cinq minutes par un présentateur véreux qui aime bien insulter le public. Comme toujours dans les spectacles de Camille Boitel, la ruine des hommes et des choses règne en maître, et ce n’est que pour mieux distiller une joie revigorante.

« Pour que la Machinajouer fonctionne il faut venir, il faut être là et il faut rester. » Il faut aussi «  jouer avec  » comme son nom l’indique. Une histoire s’écrit alors dans le vide, une histoire infinie qui s’invente au gré des uns et des autres et du rythme du moment. Avec les acteurs, les musiciens, et nous. Et chaque fois une pièce inédite qui s’invente, une pièce incontrôlable, à faire soi-même ensemble.

En septembre dernier, cette surprenante équipe de circassiens poètes venait présenter un beau prélude à son Cabaret Calamiteux… Le sort en a décidé autrement et notre joyeuse bande s’en est allée sans pouvoir jouer… presque comme prévu… Aujourd’hui, ils nous reviennent bien déterminés à donner tout ce qu’ils peuvent : prélude, cabaret ou calamités en tout genre autour d’un repas décadent.