La Grande fugue, qui fait partie des derniers quatuors à cordes que Beethoven écrivit peu de temps avant sa mort, est pour Emmanuelle Vo-Dinh d'une modernité et d'une complexité folles. Il s'agira d'en analyser sa structure et de mettre en commun une polyphonie de visions sur l'œuvre.

Inspirée de l’album de Serge Gainsbourg, la pièce enroule et déroule sans relâche le fil d’une histoire d’amour tenace qui lie l’ombre, incarnée par l’homme aimant, à la lumière - troublante - de la femme idéale, donc fatale.

Emmanuelle Vo-Dinh aime explorer les mystères des corps et des âmes. C’est lorsque le corps défaille ou déraille qu’elle s’y intéresse le plus. Après Texture composite qui explorait les émotions dans leur excès ou leur absence, Sagen va tenter d'expr