Dans cette nouvelle formation en octet, Pascal Charrier déploie de nouveaux espaces sonores, une écriture au service d’un propos narratif et poétique jalonnée de grands espaces de liberté et d’improvisation.

Ce récital de chansons, orné de poèmes oulipiens, créoles et acadiens, nous emmène en voyage musical aux pays des langues francophones. Le quatuor alterne entre musiques improvisées, parfois écrites, et poèmes francophones dits ou chantés, pour créer un répertoire étonnant nourri de merveilles sonores et poétiques. On reconnaîtra certaines langues, comme le Créole, le Québecois, mais aussi l’Oulipo, langue imaginaire chère à Georges Perec.

Emilie Lesbros joue en solo, mais jamais seule. Ses chansons sont habitées par les rencontres et les voyages, et ce, bien au-delà des sentiers battus. Sa sensibilité à rassembler librement les différences, langues, genres, styles, couleurs, musiques font de cette musicienne inclassable un personnage polymorphe qui se déploie brillamment sur scène.

Une analyse d’une ironie acerbe du sociologue Zygmunt Bauman, pour un théâtre par nécessité politisé... et en musique !

Face aux murs Sylvain Kassap ne se résigne pas, il se révolte et s’interroge. Il convie des musiciens à réagir avec lui par une musique libre et improvisée, face à ces images de séparation, dans l’espoir de les voir tomber.

Concert visuel. 10 musiciens se jouent des conventions pour mettre en lumières un espace sonore singulier où les rythmes se croisent dans un univers musical métissé. De l’acid jazz aux post rock les changements de tempo naviguent d’une terre à l’autre en semant sur la gamme des paroles rieuses et sati