Au théâtre
Mises en scène
Au cinéma
A la télévision
Une critique
Théâtre Studio (Comédie de Paris) : La nuit de J.Worms et La Douce de
Dostoïevski
Théâtre Montparnasse : Qu’est-ce qui frappe ici si tôt de Ph.Madral.
Théâtre Essaïon : Les Miettes de Calaferte.
Théâtre de l'Atelier : Crime et châtiment de Dostoïevski.
Petit Odéon : Comptine avec Denise Gence mise en scène Jean Luc Boutté.
Théâtre Mouffetard : Le dépôt des Locomotives avec Maria Casarès, mise en scène G.Vitaly.
Théâtre de Poche : Le Fiancé de Marion Bierry.
Gaîté Montparnasse : Confidences pour clarinette mise en scène Jean-Luc
Moreau.
Studio des Champs-Elysées : Parfum de Jeannette.
99 Théâtre Galabru : Mademoiselle Julie.
62-63 Théâtre des Mathurins : Le journal d’un fou, création prix de la jeune
critique.
56-57 Théâtre de Poche : Soledad de Colette Audry. Prix des U, prix de l’Académie Française.
56-57 Théâtre Daunou : L’homme qui se donnait la comédie.
52-53 Théâtre de Babylone : La nuit doit tomber de E. Williams.
C.Chabrol : Les innocents aux mains sales, Inspecteur Lavardin
Costa-Gavras : Clair de femme.
A Téchiné : Hôtel des Amériques.
R. Davis : Le choc
Molinaro : Pour cent briques t’as plus rien !
E. Perrin : Ca n’arrive qu’à moi !
L. Ferrier : Le vol du Sphinx
H. Verneuil : Le corps de mon ennemi, Les Morfalous
D. Granier Deferre : Que les gros salaires lèvent le doigt !
B. Tavernier : Coup de torchon et La vie et rien d’autre
(nominé aux Césars).
B. Blier : Merci la vie
G. Lautner : L’inconnu dans la maison
D. Martini : A demain
F. Blum : Les faussaires
Une journée de merde
C. Lelouch : La belle histoire et Une pour toutes
C. Chabrol : Monsieur Bébé, Inspecteur Lavardin
Feuilleton de N. Companez : Les dames de la Côte
P. Lefevbre : Le journal
M. Bluwal : Music-Hall
N. Gessner : Le château des Olivier
Bunuel : Maigret se trompe
Pierre Boutron : Les étonnements d’un couple moderne et
Les faux fuyants de F.Sagan.
Feuilletons : Chateauvallon, Madame le juge, Une femme en blanc
Dans un célèbre discours du début de l’année 1942, alors que tout semblait perdu, Churchill, s’adressant à ses compatriotes, leur avait déclaré : « La situation est désespérée, mais elle n’est pas grave » (et non l’inverse, comme certains citent à tort, en lui enlevant tout son sel.)
J’imagine volontiers que le retournement de la situation militaire dans le courant de la même année est due avant tout à cette réplique, car aucune armée - pas même celle d’Hitler - ne peut se mesurer à quelqu’un qui a fait sienne cette philosophie. C’est une impression que me donne François quand il joue.
Plus tard, en lisant une savante exégèse sur le western américain, j’ai aussi été frappé par le qualificatif incongru que son auteur appliquait au jeu d’un comédien très connu, en écrivant de lui qu’il interprétait son rôle avec une « sérénité crispée ». Cette contradiction dans les termes m’a longtemps paru risible, jusqu’à ce qu’elle s’éclaire avec évidence la première fois que j’ai vu jouer François, il y a une vingtaine d’années (C’était dans « La Douce » de Dostoievski, qu’il interprétait en compagnie de Nadia Taleb).
Ces deux impressions ne suffiraient cependant pas à donner une juste image du plaisir que son jeu m’a toujours apporté au théâtre, si je ne leur ajoutais cet art suprême qu’il possède au plus haut point de l’insolite et de la dérision… La façon qu’il a de défendre les personnages qu’il interprète, ouvre sous leurs pas de tels gouffres d’imprévu que leurs vies en deviennent toujours hautement réjouissantes, quoi qu’il leur arrive.
Car, si à coup sûr elles sont désespérées, nos vies sont elles au fond si grave ?
Philippe Madral
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Laurette Théâtre Avignon, Avignon
Théâtre Lepic, Paris
Théâtre Lepic, Paris
Théâtre Lepic, Paris