Finalement Quoi

Résumés de la pièce
Ce qu’en a pensé la presse en 1994… 

• Résumés de la pièce

« Un homme comme vous et moi n’ose plus sortir d’un chez lui qui est nulle part alors qu’il souhaiterait tellement être ailleurs. En somme, on peut dire qu’il y a vraiment de quoi rire, mais que ce n’est pas drôle. » François Perrot

« Le personage de cette pièce se demande s’il va se lever aujourd’hui… 

Ses propos sont quelquefois redondants, incertains, contradictoires ou hésitants ; il soliloque sur tout et rien, disserte un moment sur les petites annonces du journal, puis sur son évier si peu pratique… 

Avec naturel, il nous dresse des portraits à la fois drôles et terrifiants, nous raconte comme son père était désolé d’avoir égorgé le chat dans l’évier, ou convoque sa mère qui dormait et vivait au milieu de la cour, dans la poussière, avant qu’on l’emmène rejoindre son mari, à l’hôpital… 

Ce personnage attachant et un peu fou nous fait rire et partager sa douce folie alors qu’il se bat contre des lumières lunatiques et vacillantes… comme son esprit finalement, quoi !

Non… il ne se lèvera pas aujourd’hui non plus… »

Philippe Madral

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• Ce qu’en a pensé la presse en 1994… 

" Commencer une phrase, c’est facile, la finir, c’est une aventure. Chaque soir, quand j’entre en scène, je ne sais pas ce qui va se passer. Vous croyez que c’est drôle… » Dans l’hésitation, une manière d’achopper sur les mots, de jouer en retrait de ce qui est écrit pour mieux provoquer l’émotion. François Perrot est grandiose. Il y a du Devos dans cet homme là. " L’Evénement du Jeudi

" J’adore François perrot. C’est un comédien insolite, curieux, étrange, baroque, fou, sensible et fascinant. (…) 
« Finalement quoi » de Philippe Madral. C’est l’histoire d’un homme qui essaye de garder son inconscience, celle que chacun de nous perd un peu plus, jour après jour. Vieillir, c’est devenir chaque jour un peu plus conscient de soi, des autres, du monde qui nous entoure. (…)
François Perrot possède au plus au point le sens de la dérision et de l’insolite. La façon qu’il a de défendre les personnages qu’il interprète ouvre sous leurs pas de tels gouffres d’imprévu que leurs vies en deviennent toujours hautement réjouissantes. " Les Cahiers de Jean-Claude Brialy - Madame Figaro

" Il est des soirs où l’on se sent vivre. Des soirs où l’on voit le décor à l’envers. Où le théatre vaut la peine d’être vécu et la vie d’être jouée. Parce qu’un acteur en nous cherche la solitude. Parce qu’il s’amuse de nos peurs cachées. Dans « Finalement quoi », François Perrot se réveille très seul en scène. Pendant une heure, il bougonne les mots tendres d’un homme abandonné. Il déambule dans sa mémoire à la recherche d’une place au chaud. Impossible de savoir s’il faut rire ou pleurer. " L’Express

" Monologue peint aux couleurs fragiles d’une réflexion douce amère sur une vie entre dérisoire et dérision, « Finalement quoi » est un poème naïf et tendre. Une petite musique de crépuscule où tout balance entre gris et bleu chez ce laissé-pour-compte comme les aimait Beckett. (…) Comédien subtil autant qu’imprévisible, François Perrot, qui, habituellement avec une solide maîtrise endosse les emplois aussi différents que flic, médecin, juge ou notaire, jubile ici dans ces variations d’une vie faite de petits riens mais si riche de manques. Une magnifique performance d’acteur doublée d’un joli moment de théâtre ! " Agnès Dalbard - La Parisien

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