Numéro deux

• On ne rate pas sa vie, on la recommence.

Ce spectacle est adapté du roman de David Foenkinos : Numéro deux. 

En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. 

Numéro deux est un vrai régal d'écriture, une réflexion sensible et originale sur la reconstruction après l’échec : comment être heureux lorsqu'on est quotidiennement confronté à ce sentiment d’injustice, à cette incompréhension propre à l’enfance ?  La réussite est-elle vraiment la clef du bonheur ?  On ne rate pas sa vie, on la recommence.

• Note d'intention

Numéro deux s’intéresse à la notion d'échec et de réussite : comment être heureux lorsqu'on est quotidiennement confronté à un échec passé ? La réussite est-elle vraiment la clef du bonheur ? Martin voit son casting raté comme une faillite éternelle que rien ne pourra changer. Il pense être le seul responsable de ce rendez-vous manqué. Rien n'y personne ne pourra le sortir de cette vision d'échec. Son entourage, en revanche, y voit comme le point de départ d'un renouveau. Cette mauvaise expérience peut lui permettre de devenir plus fort. C'est une question de point de vue.

Pour pouvoir raconter l'histoire de Martin, il était important qu'il soit entouré par beaucoup de personnages. Deux comédiens et une comédienne jouent une galerie d'une trentaine de rôles hauts en couleur. Martin est le seul à ne pas voir qu'il est entouré. Plus il avance dans la vie, plus elle lui rappelle Harry Potter. C'est pour cette raison que la mise en scène doit mettre en avant un côté mystique, magique. Par des touches discrètes que les fans du jeune sorcier sauront reconnaître, et par d'autres accessoires plus explicites. Les costumes, les couleurs, sont inspirés de l'univers proposé par J.K Rowling. Dans cette spirale infernale dans laquelle se trouve Martin, il est primordial d'avoir de la comédie et de la fantaisie pour que le spectateur ait l'espoir de voir Martin s'en sortir et être heureux. On ne rate pas sa vie, on la recommence.