La communication règne en maître sur nos vies : on like, on follow, on « réunione », on attend notre correspondant sur une musique de Vivaldi... et onnenpeutplus.com !

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Véritable thriller théâtral à découvrir, ce spectacle multiplie les points de vue (procès verbaux, rapports médicaux, témoignages des voisins, confessions des intimes…) et entraîne le spectateur sur des pistes d’interprétation de plus en plus troubles.

Avec Feu la mère de Madame (1908), Léonie est en avance (1911), Mais n'te promène donc pas toute nue ! (1911), Hortense a dit : Je m'en fous ! (1916), Feydeau glisse son regard d'entomologiste des facéties humaines dans l'intimité domestique pour croquer la turpitude et l'égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s'étiole en flammèche. Il suffit d'un rien, un mot déplacé, un malentendu, et la situation dégénère en un jeu de massacre qui n'épargne personne.

Il fuse un plaisir jubilatoire, irrépressible, de l’implacable mécanique comique que Feydeau ajuste avec une rigueur toute diabolique. Dans ses farces conjugales en un acte, celui qui a porté le vaudeville à la perfection, glisse son regard dans l’intimité domestique pour croquer la turpitude et l’égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s’étiole en flammèches. Laurent Laffargue tire les fils de Feydeau pour tisser un diptyque tendu à bloc.

Il fuse un plaisir jubilatoire, irrépressible, de l’implacable mécanique comique que Feydeau ajuste avec une rigueur toute diabolique. Dans ses farces conjugales en un acte, celui qui a porté le vaudeville à la perfection, glisse son regard dans l’intimité domestique pour croquer la turpitude et l’égoïsme ordinaire avec une caustique gourmandise. Il dit les lâchetés crapoteuses, la cruauté oisive, la discorde endémique qui envenime le quotidien quand le feu de la passion s’étiole en flammèches. Laurent Laffargue tire les fils de Feydeau pour tisser un diptyque tendu à bloc.

Ce spectacle est construit comme une rapide succession de comédies : comédie judiciaire, comédie de situation, comédie transgénique, c'est aussi une comédie " musicale " accompagnée d'une musique proche des films muets et illustrée d'images en hommage amusé à la figure de Gustave Flaubert.