Il est né à Beaugency dans le Val de Loire, entre la Sologne et la Beauce, en 1880. Son père est meunier. Puis il habite dès 1882 à Meung sur Loire, obtient le certificat d'études primaires à 11 ans, et fréquente le lycée Pothier à Orléans. Il quitte le lycée à 17 ans et travaille comme commis auxiliaire à la recette générale d'Orléans.
Il devient reporter au Progrès du Loiret en 1898 et publie ses premiers poèmes dont Le Champ de naviots.
1889-1900 : il n'a pas vingt ans et écrit ses plus beaux poèmes : L'Ecole, Le Christ en bois, Les Gourgandines...
Il “monte” à Paris en octobre 1898 et récite ses poèmes au cabaret de l’Ane Rouge pour un café crème comme unique salaire. Ce fut le début d’une existence de misère et d’errance sans savoir où coucher et sans avoir à manger.
Puis il fut engagé aux Funambules par Jehan Rictus, l’auteur des Soliloques du Pauvre.
En 1902, Gaston Couté connait une période de succès dans les cabarets. Il rencontre notamment Poulbo et Modigliani.
On admira son talent, et il devint populaire dans les cabarets de Montmartre et du Boulevard Rochechouart; ce qui ne l’empêchait pas d’aller à Belleville réciter ses poèmes aux ouvriers pour un coup à boire. Laurent Tailhaide disait qu’il trouvait dans Couté, du Virgile paysan.
Couté ne patoise qu’assez légèrement la plupart de ses écrits, suffisamment cependant pour ne rien leur retirer de la saveur de leur franc parler d’origine. Ses poèmes ne sont qu’images et rythme. Ils évoquent une haute et lointaine parenté avec François Villon qui fut d’ailleurs emprisonné pour crime de sacrilège à Meung sur Loire “le méchant bourg de trois mille âmes”.
Couté fait vivre dans ses textes tout ce monde d’égoïstes satisfaits de tous ordres, de traîneux, de filles, de réprouvés, de révoltés, et surtout de paysans penchés sur leur glèbe, et comme elle, tour à tour tendres ou durs; paysans peu différents au fond d’eux de leurs frères citadins.
Et puis il y a l’évocation du Christ, victime expiatoire des péchés du monde, “celui qu’était si bon qu’il en est mort”.
Il collabore à "La guerre sociale" avec des chansons d'actualité. Après avoir collaboré à la revue " la Barricade" et au journal antimilitariste “La Guerre Sociale” en 1910, il devient le chantre du monde libertaire. Ce poète qui ne vivait pas pour lui (on l’a comparé à Tristan Corbière), mais ascète, volontaire, indifférent à son propre bien être, militant fébrile, martyr et voyant, donna le meilleur de lui-même. Puis laissant aux humains sa “chanson d’un gâs qu’a mal tourné”, il mourut d'une phtisie galopante à l’hôpital Lariboisière le 28 juin 1911. Il fut inhumé le 1 er juillet 1911 au cimetière communal de Meung sur Loire.
Ses textes seront regroupés et édités en 1928 sous le titre la Chanson d'un Gâs qu'a mal tourné. En 1957, une modeste petite rue à deux pas du "Lapin Agile" fut inaugurée : Rue Gaston Couté.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Européen, Paris
Iris, Villeurbanne
Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre
Espace Chapiteau à Figeac, Figeac
Théâtre de la Commune, Aubervilliers
Déchargeurs, Paris
Théâtre-Studio à Alfortville, Alfortville
CAC Georges Brassens à Mantes-la-jolie, Mantes-la-Jolie
Iris, Villeurbanne
Théâtre de la Commune, Aubervilliers