Jean Giono naît à Manosque le 30 mars 1895, dans une famille modeste. Il abandonnera ses études dès 16 ans pour travailler, notamment dans une banque de Manosque, continuant en autodidacte son éducation grâce à la lecture des classiques. En 1914, il est mobilisé et sera de toutes les grandes batailles comme Verdun, le Chemin Des Dames et le Mont Kemmel : il reviendra à Manosque en pacifiste convaincu et obstiné jusqu’à la fin de ses jours.
D’abord un passe-temps, l’écriture devient peu à peu une raison d’être. Le succès immédiat de Colline (1929) suivi de celui de Regain (1930) le convainquent de quitter la banque pour ne se consacrer plus qu’à son oeuvre : Un de Beaumugne (1930), Le grand troupeau (1931), Jean le bleu (1932), Le chant du monde (1934)… Il s’essaie également au théâtre avec Le bout de la route (1931, créé avec grand succès en 1941 à Paris, avec Alain Cugny dans le rôle de Jean), Lanceurs de graine (1932), La Femme du boulanger, Le voyage en calèche (1943),…
Le retentissement de Que ma joie demeure (1935) confère à Giono le statut de « maître-penseur » d’une génération anti-capitaliste, humaniste et « écologiste ». Il se rapprochera également du Parti communiste (à l’appel d’Aragon), mais se méfiera toujours du carcan d’un parti, d’une idéologie. Une nouvelle guerre approchant, il multiplie les appels à la paix, qui lui vaudront en 1939 d’être arrêté et incarcéré durant deux mois. Il sera de nouveau arrêté à la Libération pour soupçon de collaboration, puis relâché cinq mois plus tard, sans inculpation, faute de charge concrète. Mais il sera mis à l’index dans le milieu des écrivains jusqu’en 1947.
Paraissent ensuite, à un rythme serré, une succession de « chroniques » romanesques qui le ramènent immédiatement à l’avant-scène de la littérature contemporaine : Un roi sans divertissement (1948), Mort d’un personnage (1949), Les âmes fortes (1950), Le hussard sur le toit (1951), Le bonheur fou (1957),… En 1953, le Prix littéraire du Prince-Pierre-de-Monaco lui est décerné pour l'ensemble de son oeuvre. Il est élu l'année suivante au sein de l’Académie Goncourt.
De plus en plus intéressé par le cinéma (son film Crésus sort en 1960), il préside le jury du Festival de Cannes 1961. Son dernier roman, L'Iris de Suse, paraît l'année de sa mort : emporté par une crise cardiaque le 8 octobre 1970, Jean Giono est enterré à Manosque.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Comédie Nation, Paris
Jeanne, une jeune campeuse en quête d’eau, rencontre un berger et découvre son secret au fil du temps : chaque jour il plante des arbres. Dès 4 ans.
Le Contrescarpe, Paris
Dans Colline, Jean Giono évoque avec autant de fougue que de tendresse l’âpreté qui s’empare des âmes quand soudain l’eau des sources vient à manquer et que la peur s’installe au creux des ventres. Pierrette Dupoyet a interprété ce spectacle à travers le monde.
Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois, Paris
Vingt années se sont écoulées et Jean Giono apparaît sous les traits d’un soldat blessé : Joseph. Notre marionnette, le poilu conférencier décrit l’horreur des combats et sa passion pour la vie. Un formidable plaidoyer pour la paix en dénonçant l’absurdité de la guerre. À partir de 13 ans.
Essaïon, Paris
Théâtre Darius Milhaud, Paris
Vingt années se sont écoulées et Jean Giono apparaît sous les traits d’un soldat blessé : Joseph. Notre marionnette, le poilu conférencier décrit l’horreur des combats et sa passion pour la vie. Un formidable plaidoyer pour la paix en dénonçant l’absurdité de la guerre. À partir de 13 ans.
Théâtre Antoine Watteau, Nogent-sur-Marne
Théâtre de verdure du Jardin Shakespeare, Paris
Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris
Déchargeurs, Paris
Déchargeurs, Paris