Lionel Seillier commence la musique à l’age de huit ans par l’étude de la guitare classique. Il entre ensuite à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse d’Evry, pour étudier la batterie, le jazz (écriture et arrangement), et l’improvisation libre. Il en sort avec deux premiers prix en batterie et jazz.

Parallèlement à ses études, il monte de nombreux projets tels que le Lionel Seillier Melting Potes, Orchestre pluri-disciplinaire de neuf musiciens, une plasticienne et une vidéaste, mais aussi l’Awalé Jazz Quintet dont il écrit tout le répertoire basé sur des rythmes traditionnels africains.

Il crée également le concept de « l’ impromaton » mini cabine recevant un ou deux spectateurs à qui l’on tire le portrait en musique. En outre Lionel Seillier consacre une grande partie de son temps à l’écriture et l’arrangement, et ce, dans de nombreux domaines comme le documentaire où il écrit des musiques pour le label Cézame (BMG), mais aussi des musiques de films pour des artistes indépendants comme Bénédicte Bailly ou Stéphane Tucakovic.

Il travaille également dans le spectacle vivant. Il a composé la musique de nombreux spectacles pour des compagnies de théatre dont : L’oiseau Vert, Vassilissa la très sage, Detroit-les-Moulineaux . L’ARIAM Ile de France lui a passé commande en 2005, d’une œuvre pour les ateliers de jazz vocal de Laurence Saltiel. Il est aussi engagé comme batteur sideman dans des spectacles musicaux de l’ensemble vocal Mezzoferté, ou du Théatre de la Mezzanine.

C’est aussi comme arrangeur qu’on fait appel à lui, dernier projet en date : arrangement du répertoire de Bertold Brecht et Kurt Weil pour le théatre de la Mezzanine. Toutes ces expériences l’auront amené à jouer avec de nombreux musiciens tels que : Olivier Caudron, Frédéric Loiseau, Michel Costandi, Valentine Quintin, Christophe Roy, Stéphane Binet, Gilles Réa, Laurent Souques, Marc Peronne, Guillaume Roy, Laurence Saltiel, Richard Bonnet, René Gervat, Thierry Madiot, Guillaume Orti…

Une curiosité naturelle, et un goût de la découverte lui ont permis de développer, à la batterie, un jeu ouvert, évoluant dans l’instant.