Dans ce dernier volet de la trilogie The Hungry March Show sur la décadence, le collectif italien continue à élaborer le récit à partir de stéréotypes transformés par le performeur en personnages de fiction . Ici Steve McQueen devient un héros quelque peu singulier…

I Cenci est une invitation à aller fouiller dans les zones d’ombre de sa pensée, plutôt que dans ce que nous en connaissons. Ce sont les mécanismes de la représentation que les Kinkaleri tenteront de mettre à jour, en jouant contre et avec le vide qu’ouvre la scène. Jouer pour baliser un territoire, construire un espace qui garde mémoire des impasses, et mettre le corps à l’épreuve de cet espace.

Métaphore d’un univers quotidien aux repères chancelants, <OTTO> se présente comme un vertige hitchcockien, une chute à la Buster Keaton, un jeu schizophrène fait de bruit et de silence, de lumière et d’obscurité.