Marie Soubestre commence le chant dès onze ans et obtient en 2009 son DEM mention Très Bien à l'unanimité du jury au CRR de Saint-Maur-les-fossés. Pendant toutes ces années, elle continue d’étudier l'art dramatique. Elle est étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Glenn Chambers. Elle y reçoit aussi les conseils de Jeff Cohen, Anne Le Bozec ou encore Vincent Vittoz. En 2012, elle est finaliste du concours Flame et termine son premier cycle au conservatoire avec une mention Très Bien à l'unanimité du jury.

Son amour des langues (elle parle français, espagnol et anglais et a étudié le russe, l'italien et l'allemand) ainsi que son goût prononcé pour la musique contemporaine, la portent vers un répertoire toujours plus vaste, de Mozart à Ligeti en passant par Stravinsky ou Poulenc. En 2013, elle assume le rôle de la prostituée dans Reigen de Philippe Boesmans (mise en scène de Marguerite Borie et direction de Tito Ceccherini) à la Cité de la Musique, et Sandrina dans La Finta Giardiniera de Mozart (mise en scène Emmanuelle Cordoliani, direction musicale Yann Molenat).

Avec la jeune compagnie du Théâtre de l’Énéïde, elle participe à la création de On dit Que des barques paraissent dans le ciel , un spectacle mêlant poésie et musique. En 2012, elle a également chanté les Nuits d'été de Berlioz dans un arrangement pour voix et trois accordéons. Au Théâtre du Châtelet, elle se prête au jeu des soirées de l'improbable de Jean-François Zygel : elle est Clara Schumann, accompagnée par Denis Pasacal au piano. En 2013, elle rejoint l’ensemble de musique contemporaine Maja.