Matthieu Pastore est né en 1989 à Lyon. Après une prépa littéraire dans sa ville natale, il intègre l’école du Piccolo Teatro de Milan, dirigée par le metteur en scène Luca Ronconi. Après trois ans d’études il obtient son diplôme de comédien, en 2011. En 2012, il reçoit, à Milan, le Prix Hystrio à la vocation théâtrale, comme meilleur acteur de moins de 30 ans.
De 2011 à 2018, il collabore en tant que comédien avec de nombreux metteurs en scène italien, parmi lesquels Damiano Michieletto, Andrea de Rosa, Renato Sarti, Fabrizio Falco, Bruno Fornasari…
En tant que traducteur, il a travaillé, entre autres, sur l’adaptation en italien de George Dandin de Molière, pour la compagnie IdiotSavant, dirigée par Filippo Renda, sur The Great Disaster de Patrick Kermann, pour Renato Sarti, ou bien sur Les 24h de Tina Pools à la recherche de son bonheur, de la dramaturge franco-belge Marie Henry, pour le TeatroDue de Parme.
Il a également assisté plusieurs metteurs en scène, en particulier Fadhel Jaïbi, directeur du Théâtre National de Tunis, de 2012 à 2015, pour un projet de collaboration entre le Piccolo Teatro de Milan et le Théâtre de Chaillot.
Ce sont ces expériences qui l’ont poussé, depuis 2018, depuis son retour en France, à développer des projets d’écriture et de mise en scène. Il travaille actuellement, avec la metteuse en scène franco-italienne Chiara Breci, sur une réécriture pour le jeune public du K de Dino Buzzati et il souhaiterait, après le Banquet, poursuivre une réflexion plus ample, basée sur la littérature grecque, et dont le thème central serait l’identité intime ; qu’y a-t-il à partager de l’intime dans une exploration non pas de la singularité des « moi » mais des traits communs du « nous », dans une démarche peut-être aussi politique : ce que je suis, au fond, au plus profond de mon intime, n’est-il pas également, radicalement, ce que nous sommes ?
Il travaille donc actuellement sur la figure de Tirésias, qu’il souhaite mettre en parallèle avec le concept de non-binarité, au sens large, avant de se pencher sur le mythe d’Orphée, sur le rapport qu’il entretient avec la mort, d’une part, mais aussi paradoxalement avec nos voyages, nos trajectoires vers le bonheur.
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Théâtre Lepic, Paris
L’ADN du festival : créer, inventer, et aussi mélanger les genres, les personnalités, les âges, les expériences. 16 créations de 30 minutes à découvrir. 5 spectacles par soir, que l’on pourra déguster selon son envie.
Théâtre 13 - Glacière, Paris
C'est une soirée, une fête. Un banquet, oui. Ils ne se connaissent pas. Pas tous, en tout cas. Et pourtant ils vont parler de ce petit vide abyssal, de cet interstice de l’âme que l'on nomme amour. Que l'on nomme désir. Que Platon nommait Éros. Mais de quoi parlent-ils réellement ?
Théâtre 13 - Bibliothèque, Paris
C'est une soirée, une fête. Un banquet, oui. Ils ne se connaissent pas. Pas tous, en tout cas. Et pourtant ils vont parler de ce petit vide abyssal, de cet interstice de l’âme que l'on nomme amour. Que l'on nomme désir. Que Platon nommait Éros. Mais de quoi parlent-ils réellement ?