Michel Heim est né à Paris (14.e), le 22 octobre 1945 soit, jour pour jour, vingt-quatre ans après Georges Brassens et deux ans après Catherine Deneuve ! Il passe son enfance et son adolescence à Aubervilliers (Seine Saint Denis) dans un « deux pièces cuisine sans WC ni salle de bains », qu’il partage avec ses parents et un unique frère, dont il est l’aîné de sept ans.
Il effectue la totalité de ses études secondaires au lycée Colbert à Paris (10.e). Bachelier avec mention, en 1963, (section mathématiques), il échoue l’année suivante au concours d’entrée à l’école des Hautes Etudes Commerciales, mais intègre l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris, (comme Jean-Pierre Raffarin !). Il en sort diplômé en 1967, soit 5 ans avant M. Raffarin. Dispensé de service militaire, il entre aussitôt dans la vie active, comme stagiaire dans un cabinet d’audit anglo-saxon.
Au mois de septembre de cette année 1967, il quitte l’appartement de ses parents pour habiter un studio avec WC et douche, rue Norvins, à Montmartre, au sous-sol de l’immeuble où vivait Marcel Aymé qui décède au moment précis où Michel Heim y emménage.
Début 1968, il rejoint l’atelier cinéma de la Maison des Jeunes et de la Culture de la place des Abbesses. Il est immédiatement engagé dans le court-métrage en cours de réalisation où il figurera un violeur. C’est au retour du visionnement des rushes de ce film qu’un soir de mai 1968, suite à un faux pas, il se fêle un os du pied, ce qui lui vaut un mois d’arrêt de travail. Cet accident lui permet de participer activement aux « évènements de mai 68 », à travers le « Comité d’Action » qui se réunit à la M.J.C. La M.J.C. de la place des Abbesses sera fermée moins de deux ans après et détruite à jamais.
En 1969, Michel Heim quitte le studio de la rue Norvins pour un « deux pièces cuisine sans WC ni salle de bains », rue Joseph de Maistre, à l’angle de la rue Lepic et de la rue des Abbesses. Il suit alors plusieurs stages d’initiation à la réalisation cinématographique dispensés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Avec d’autres stagiaires devenus amis, il forme une petite équipe de cinéastes amateurs avec qui il réalise quelques courts métrages de fiction en 16 mm. Notamment, en 1973, l’autobiographique : Loin d’Aubervilliers, dans lequel Michel Heim fait son coming out, et Un Moment de Flottement, projeté à la Cinémathèque de Chaillot en 1978.
Parallèlement, il est embauché comme adjoint au directeur financier d’une grande société de produits chimiques et achève ses études d’Expert Comptable dont il obtient le diplôme en 1975. Il reçoit en outre, pour son mémoire, le titre de Lauréat de l’Ordre des Experts Comptables.
A la même époque, il écrit une pochade d’une demi-heure en alexandrins intitulée Néron la Romaine qu’il propose au directeur d’une association animant des soirées homosexuelles à Paris, qui la refuse ! Il participe également aux mouvements de libération sexuelle et crée, avec une demi-douzaine d’amis, le G.L.H. (Groupe de Libération Homosexuelle) dans lequel il « militera » pendant deux ans.
En 1976, il quitte le quartier des Abbesses, pour partager un appartement avec trois autres colocataires, boulevard de la Bastille à Paris. A la fin des années 1970, il renonce à la réalisation cinématographique et s’essaie au roman avec Gabriele Ricordi, manuscrit unanimement refusé par les éditeurs !
Au début des années 80, la carrière de Michel Heim enregistre un tournant important, tant sur le plan professionnel que sur le plan artistique. Sur le plan professionnel, Michel Heim cesse d’être salarié pour s’associer à un cabinet d’expertise comptable spécialisé dans l’assistance aux Comités d’Entreprises.
Sur le plan artistique, il assiste en avril 1982, à la première représentation publique de la chorale Chœur Accord, une association de gays chantants et dansants qu’il rejoint aussitôt et avec qui, il monte pour la première fois sur scène, le mois de juin de la même année.
Bientôt remarqué par le créateur de Chœur Accord, il a droit, en 1983, à un premier solo de dix secondes sur scène : le temps de chanter la première phrase de Annie aime les sucettes avant de prendre une gifle magistrale et de disparaître en coulisse.
En 1984, sous l’impulsion d’un nouveau directeur, Chœur Accord devient la Compagnie Les Caramels fous ; Michel Heim propose alors le scénario de la première comédie musicale des Caramels fous : Pas de Banane pour Lady Jane et écrit à cette occasion ses premiers détournements de textes de chansons ou d’airs célèbres. Parallèlement, il suit des ateliers de formation de comédien et de chanteur.
A partir de 1987, Michel Heim occupe une place prépondérante, aussi bien sur scène que dans la direction de la troupe, pour laquelle il écrit successivement les livrets de La Chose pourpre du Caire créé en 1988 et La dernière Tentation d’Ulysse en 1990.
Après la création de La dernière Tentation d’Ulysse, il prend ses distances avec les Caramels fous, le temps d’imaginer Restez chic ! un montage de chansons qu’il crée avec huit autres comédiens de ses amis, fin 1990.
Il revient à la direction des Caramels fous pour qui il écrit début 1991, un spectacle qui deviendra culte : Les Aventures de l’Archevêque perdu, créé en décembre de la même année.
A partir de cette date, Michel Heim réduit progressivement son activité d’expert comptable au profit de ses activités artistiques. Dans la comédie musicale et néanmoins virile Il était une fois Tatahouine, créée en 1993, une chanson originale conseillant l’emploi du préservatif, devient le sujet d’un court métrage Le Petit Accessoire, tourné l’année suivante en 35 mm. Michel Heim en écrit le scénario et les dialogues et participe activement à la mise en scène.
En 1996, il apparaît pour la première fois en direct à la télévision dans l’émission « Nulle Part Ailleurs » sur Canal + où il présente la météo après avoir fait la promotion des Caramels fous et de la comédie musicale spaghetti, Mamma Rosa, créée l’année précédente. Mamma Rosa est une comédie musicale comprenant des textes parlés écrits en vers ce qui répond à la demande de certains membres des Caramels fous désireux de faire du théâtre, dont Michel Heim, lui-même.
Michel Heim propose alors à quatre autres Caramels fous, de monter Néron la Romaine, la pochade en alexandrins écrite quelque vingt ans plus tôt. La pièce, revue et allongée, est montée pendant la saison 1997-1998 par cette petite Compagnie issue des Caramels fous, qui adopte Les Amis de Monsieur comme nom de troupe.
L’accueil chaleureux du public à Néron la Romaine, encourage Michel Heim à écrire une nouvelle pièce en alexandrins, pour les Amis de Monsieur. Ce sera La Nuit des Reines.
Il écrit parallèlement pour les Caramels fous La Bête au Bois dormant une comédie chantée et enchantée qui est créée en 1999. La Nuit des Reines créée en 2000, connaît un succès immédiat qui consacre Michel Heim, comme auteur dramatique.
Après La Nuit des Reines, il écrit sur mesure, pour deux autres Caramels, fous de théâtre, une pièce intitulée Le mâle Empire, toujours en alexandrins qui sera créé en 2003.
Cependant, il continue de présider aux destinées de la Compagnie Les Caramels fous pour laquelle il écrit deux revues La Vie rêvée de Solange créée en 2001 et La Revue qui va faire mâle en 2003. Puis il revient à la forme comédie musicale avec Les Dindes galantes créée en 2005 et qui s’avère à ce jour, le plus grand succès public des Caramels fous. Ce succès vaudra à la Compagnie Les Caramels fous d’être nommée aux « Molières », en 2006, au titre des Compagnies du théâtre privé.
En 2005 l’animateur de La Boîte à Frissons commande à Michel Heim une comédie « militante », afin de passer en revue les différents styles de chansons qui ont évoqué l’homosexualité au cours du 20ème siècle. Ainsi naît Chantons dans le Placard qui sera créée début 2006. Simultanément, il écrit pour lui-même cinq autres comédiens membres de la Compagnie Les Caramels fous, une pochade en prose intitulée L’Opération du Saint Esprit qui est créée début 2007.
En 2007, il cesse toute activité professionnelle liée à l’expertise comptable.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
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Le mari, la femme et l’amant, un trio apparemment classique, mais le vaudeville est signé Michel Heim ; dès lors, qui trompe qui, et comment ?
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