Le mari, la femme et l’amant, un trio apparemment classique, mais le vaudeville est signé Michel Heim ; dès lors, qui trompe qui, et comment ?
1920. Leblanc, secrétaire du député Bertillon, disparaît sans laisser d’adresse. Y a-t-il un lien entre cette disparition et le fait que Leblanc a été l’amant de Mme Bertillon ? Est-ce pour le découvrir qu’un certain Duval vient prendre la place de Leblanc tant auprès du député que de sa femme ? Dans ce trio apparemment classique, qui trompe vraiment qui ?
Une pièce très drôle où on se laisse surprendre. Des acteurs formidables dans une salle de théâtre qui permet d’apprécier grandement le jeu des acteurs. Au top! Il reste quelques week-end pour aller les voir
Un grand bravo aux 3 formidables acteurs ! Foncez passer un bon moment !
Une excellente soirée qui nous sort de la morosité sanitaire ! Voila du spectacle vivant, bien vivant, bon vivant ! Aidons les à continuer à vivre et à nous faire rire, allons au théâtre. Encore bravo les "saltimbanques" A bientôt
La femme, le mari et l'amant : un grand classique du théâtre revisité avec la verve et le talent de Michel Heim ! Cette fois c’est le mari qui est dans le placard ! Les comédiens se font manifestement plaisir sur scène et nous transmettent dans la salle leur enthousiasme et leur bonne humeur.
Pour 9 Notes
Une pièce très drôle où on se laisse surprendre. Des acteurs formidables dans une salle de théâtre qui permet d’apprécier grandement le jeu des acteurs. Au top! Il reste quelques week-end pour aller les voir
Un grand bravo aux 3 formidables acteurs ! Foncez passer un bon moment !
Une excellente soirée qui nous sort de la morosité sanitaire ! Voila du spectacle vivant, bien vivant, bon vivant ! Aidons les à continuer à vivre et à nous faire rire, allons au théâtre. Encore bravo les "saltimbanques" A bientôt
La femme, le mari et l'amant : un grand classique du théâtre revisité avec la verve et le talent de Michel Heim ! Cette fois c’est le mari qui est dans le placard ! Les comédiens se font manifestement plaisir sur scène et nous transmettent dans la salle leur enthousiasme et leur bonne humeur.
Une pièce très agréable et servie par un trio très bon. Un vrai bon moment.
Le vaudeville est un genre bien codé mais celui - ci annonce à l'avance la couleur en se disant "amoral" ! Dans le vaudeville classique, la morale bourgeoise en général est toujours sauve. Pas dans celui - ci . Michel Heim ,notre nouveau Courteline, joue avec les codes et rit avec nous à les retourner. Les fans des Caramels fous seront également surpris car le sujet abordé est historique et grave : pas moins que la triste condition de la femme dans les années 20 et la législation anti-avortement qui a suivi la grande tuerie de 14-18 . Qu'on se rassure Michel Heim sait toujours nous amuser avec des répliques volontairement anachroniques, des emprunts à la musique de l'époque et des situations désarçonnantes . Bref, on s'amuse et on ne s'ennuie pas une seconde tout en enrichissant ses connaissances historiques !
Qui trompe qui dans ce vaudeville nous ramenant aux années 1920 et servi par trois comédiens diablement énergiques ? Mêlant situations cocasses et dialogues incisifs, la pièce brosse mine de rien un tableau historique et politique de l'époque. Elle prend rapidement des airs d'intrigue policière, et l'on s'en réjouit. Précise, rythmée, la mise en scène se veut résolument moderne et les dialogues n'ont rien à envier à ceux des comédies dans l'air du temps. Hélène Hamon campe une Mme Bertillon suffragette et primesautière à souhait face à Jean-François Aupied, plus vrai que nature en député exemplaire, et à Arnaud Dugué, alias Duval, qui passe avec souplesse d'une rive à l'autre du mystère. Si tout sonne juste et léger dans ce spectacle, quelques répliques par trop désuètes risquent cependant de tomber à plat. Un petit bémol qui ne gâche pas notre plaisir à regarder cette pièce originale sous ses apparences convenues. Bravo et bien joué !
Un vaudeville comme Michel Heim sait les écrire ! Sur le thème classique du trio mari, femme et amant, ces “Dessous de Chambre bleue” nous offrent une variation originale en nous transportant dans des années 20 où tous les combats sont encore à mener par les femmes ! Et Madame Bertillon, femme de son député de Mari, est, à sa façon, à l’avant garde de l’émancipation ! Mais qui sera vraiment trompé en fin de compte ? Le mari ou l’amant ? Ce trio infernal, cocasse et drolatique est brillamment interprété par Hélène Hamon, Jean-François Aupied et Arnaud Dugué, dans une mise en scène dynamique, esthétique et efficace de Jean Pierre Rouvellat et avec les superbes costumes d’Axel Boursier.
Hier soir ce fut notre retour au théâtre. Enfin ! Après des mois à ne pas savoir quand nous pourrions retourner applaudir des comédiens, c'est tout masqué que nous sommes allés applaudir ceux des Dessous de la Chambre Bleue. Et quelle réussite ! Un vaudeville historique et abordant en arrière-plan un épisode peu connu de l'histoire politique française et la question du féminisme dans l'après guerre. Le texte signé Michel Heim est une petite pépite, les comédiens sont excellents (Hélène Hamon, sublime dans son rôle de femme forte, sensuelle, vivante, dans cette société très machiste, Jean-François Aupied, magnifique "cocu" mais peut-être pas aussi naïf qu'on pourrait l'imaginer, et Arno Dugué, excellent dans ce rôle de "pivot", le troisième homme qui espère bien faire basculer les choses mais...). Les magnifiques costumes d'Axel Boursier nous font voyager dans le temps, dans cette France des années 20, sortant de la guerre et encore ignorante de celle qui allait suivre. La mise en scène, signée Jean-Pierre Rouvellat, est dynamique, drôle, précise, on ne voit pas l'heure passer et on en réclame ! Une vraie réussite donc, que je vous encourage grandement à découvrir A la Folie Théâtre.
6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris