Olivier Normand, danseur, chanteur, comédien, est né en 1983. Après des études de Lettres Modernes (ENS de Lyon) il se forme à la danse contemporaine dans le cadre du programme ex.e.r.ce (dir. Mathilde Monnier et Xavier Le Roy) au CCN de Montpellier, et du programme Transforme à l'Abbaye de Royaumont (dir : Myriam Gourfink). Il se forme également au jeu théâtral et au chant baroque dans les Conservatoires Régionaux de Montpellier. A partir de 2007, deux collaborations avec Mathilde Monnier inaugurent sa carrière de danseur : Tempo 76, Pavlova 3’23. 

Ensuite, c’est la rencontre décisive avec Alain Buffard pour Tout va bien et Baron Samedi dans lesquelles la polyvalence de sa formation trouve à s’épanouir. Affirmant sa versatilité comme une force, il est indifféremment danseur, chanteur, comédien, tour à tour, ou au sein d’un même projet. Sa rencontre avec Dominique Brun à l’occasion d’un remontage du Sacre du Printemps de Nijinski nourrit un travail de recherche qui aboutit à la rédaction d’un mémoire de Master 2 sous la direction d’Isabelle Launay à L’Université Paris VIII : « Le saut de Nijinski : un essai d’élucidation ». Entre 2009 et 2016 il participe aux activités de l’Encyclopédie de la parole, comme collecteur et rédacteur, puis comme acteur pour deux pièces signées par Joris Lacoste (Suite n°1 « ABC », Suite n°2).

S’ensuivent des collaborations dans le champ du théâtre, notamment avec Bruno Geslin (Chroma, Le Feu, la fumée, le soufre), Emilie Rousset et Maya Boquet (Les spécialistes, Reconstitution du procès de Bobigny, L’Enigme Rosemary Brown -Maya Boquet) et dans le champ de la danse et de la performance avec Eszter Salamon (Hetérochronie - Palermo), Celia Gondol (O Universo nu) Lorenzo de Angelis (Haltérophile) Helène Rocheteau (La Nuit manquante III). Depuis 2010 il signe également des pièces, ICI (en collaboration avec Mylène Benoit) puis l’Artificier (2011), et Récital (2013). Depuis 2018 il officie dans différents cabarets (Madame Arthur, La Bouche, L’Heure exquise) sous les traits de son avatar travesti : Vaslav de Folleterre.

Photo : © Laurent Poleo-Garnier