Manège parle du couple et effeuille le thème de l’amour. Les trois interprètes sont présents sur la scène pendant toute la durée de la pièce, le musicien se positionne comme un chef d’orchestre autour duquel la pièce s’organise. Petit à petit s’installe un aller retour constant entre les sons créés par le musicien et la gestuelle abordée par les deux danseurs.

Utilisant la mémoire sensorielle comme outil de composition chorégraphique, la danse de Nathalie Pubellier révèle un minutieux travail de visualisation intérieure et peut être définie comme une relation constante entre maîtrise mentale, plaisir et liberté corporelle. Les trois pièces présentées ont en commun de sonder les labyrinthes obscurs ou lumineux de la mémoire.

Une pièce chorégraphique qui prend comme point de départ la relation qui unit le geste et la mémoire. À l’intérieur d’un labyrinthe imaginaire, où s’entrechoquent souvenirs, odeurs, images et songes , un homme et deux femmes inspectent les méandres de leur mémoire pour retrouver le goût juste de la sensation.