Alceste, malheureux, fiévreux est dostoïevskien. Son exigence est celle de l'amour à mort. Et Célimène, loin d'être sur la planète de la coquetterie, partage sa douleur. Ils s'affrontent. A armes inégales. Elle veut vivre, malgré tout. Il veut mourir. Une lecture si intelligente du texte qu'elle efface toutes les autres. C'est le propre des grandes mises en scène. Tout y est inattendu.

Madame Champbaudet est secrètement amoureuse de Tacarel, jeune et bel architecte, qui lui rend visite chaque jour pour affaire, lequel entretient une liaison adultère avec la voisine du dessus. Sa visite quotidienne n’est pour lui qu’une étape, une station pour attendre le départ du mari.

Les Gaspards reçoivent dans leur salle à dîner. A la chasse, le duc a tué, des isards, des pies, des lézards. Plus tard entraînés par le piano et l'accordéon, ils pousseront les meubles et tenteront quelques pas dansés. Une nouvelle fois ils trouveront dans le répertoire des Frères Jacques, des Soeurs Etienne, de Trénet, Mireille, Moréno ou Mariano, quelques grands succès obsédants quelques airs sujets à déhanchement et autres raretés à rire ou à pleurer…