Alain Françon adapte pour la première fois une pièce de Molière. Une comédie noire sur la société et ses élites, sur les relations humaines et les conventions sociales qui les définissent. Dans un décor sobre et froid, les comédiens sont majestueux, avec Gilles Privat en Alceste.

Jean Liermier questionne la violence des rapports humains avec légèreté dans cette critique de la médecine de Molière. Le metteur en scène insiste en particulier sur la figure de la mort qui apparaît comme un leitmotiv dans la pièce.

Jean Liermier questionne la violence des rapports humains avec légèreté dans cette critique de la médecine de Molière. Le metteur en scène insiste en particulier sur la figure de la mort qui apparaît comme un leitmotiv dans la pièce.

Des fragments de Kafka ou de Murakami, des réflexions de Cioran, Lévinas ou Baudrillard, des textes dramatiques de Shakespeare à Joël Pommerat ainsi que des rêves et récits des comédiens sont à l’origine de ce spectacle, créé ensemble, vraiment ensemble : soit une écriture de plateau où la construction dramatique s’effectue au fil des répétitions.