Comment vivre en communauté, aimer, rester humain dans un monde cynique ? Faut-il se retirer de la compagnie des hommes ? Ce souci qui taraude l’orgueilleux et exigeant Alceste du Misanthrope de Molière va comme un gant à Alain Françon. Ce maître de l’art du théâtre – attentif au sens et à la couleur des mots, à l’instant versatile, au poids du politique, et à l’art des acteurs – aborde pour la première fois de sa longue carrière le plus insolent des auteurs classiques français.
Françon a attendu d’avoir créé des oeuvres d’auteurs contemporains radicaux que hante la question du vivre ensemble – Edward Bond, Peter Handke, Botho Strauss. Il a aussi interrogé Ibsen, Tchekhov, Goldoni, exploré la cruauté de Feydeau, et Le Menteur de Corneille. Il situe Le misanthrope dans l’atemporelle antichambre élégante d’un lieu de pouvoir et nous convie à de glacials jeux de cour et de coeur. Il signe une fête de l’esprit où irradie la rigueur corsetée de l’alexandrin, un subtil alliage de talents et dans le rôle d’Alceste, Gilles Privat.
Odile Quirot
Ce qui est intéressant et nouveau, par rapport aux "interprétations" antérieures, c'est le rôle important donné à TOUS les personnages; ce qui fait apparaître quelques nuances parfois inexplorées. Cependant, un Alcestre un peu caricaturé, enlève beaucoup de profondeur au propos de Molière et fait rire les jeunes au premier degré. C'est dommage, car Philinthe, lui, est si parfait que çà accentue le déséquilibre. Ces deux personnages devraient jouer d'égal à égal. Cela ne provient pas des acteurs qui sont par ailleurs excellents...
C'est très bien joué, mais au balcon on n'entend pas tous les comédiens et ça finit par être pénible, on perd le fil. Si seulement les comédiens, le metteur en scène ou le producteur pouvaient y réfléchir. Peut-être que si l'acoustique n'est pas bonne il ne faut pas jouer dans cette salle ou il faut sonoriser, quand une viande est avariée on la jette. Evidemment c'est moins dangereux mais moins respectueux du public. Merci à Gilles Privat qu'on entend fort bien et qui est magnifique.
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Ce qui est intéressant et nouveau, par rapport aux "interprétations" antérieures, c'est le rôle important donné à TOUS les personnages; ce qui fait apparaître quelques nuances parfois inexplorées. Cependant, un Alcestre un peu caricaturé, enlève beaucoup de profondeur au propos de Molière et fait rire les jeunes au premier degré. C'est dommage, car Philinthe, lui, est si parfait que çà accentue le déséquilibre. Ces deux personnages devraient jouer d'égal à égal. Cela ne provient pas des acteurs qui sont par ailleurs excellents...
C'est très bien joué, mais au balcon on n'entend pas tous les comédiens et ça finit par être pénible, on perd le fil. Si seulement les comédiens, le metteur en scène ou le producteur pouvaient y réfléchir. Peut-être que si l'acoustique n'est pas bonne il ne faut pas jouer dans cette salle ou il faut sonoriser, quand une viande est avariée on la jette. Evidemment c'est moins dangereux mais moins respectueux du public. Merci à Gilles Privat qu'on entend fort bien et qui est magnifique.
1, avenue Gabriel 75008 Paris