Lieu : à la Hune.
On ne peut imaginer un Beethoven plus contrasté : sa 8ème Symphonie composée sur un modèle encore très classique, allie la légèreté goguenarde des vents au babillage virtuose des cordes, la précision du tempo et l’humour du propos. En revanche, la 9ème, première tentative de symphonie avec solistes et chœurs ouvre dès ses premières mesures les abîmes insondables de l’âme torturée du compositeur quelques mois avant sa mort. La célèbre Ode à la Joie finale est le couronnement (faussement ?) optimiste d’une fresque dont on ne cesse jamais de redécouvrir l’originalité et la modernité.
Une œuvre que l’Orchestre des Champs-Élysées a enregistré avec un succès critique retentissant et respectant à la lettre les indications métronomiques réputées injouables de Beethoven.
Par l'Orchestre des Champs-Elysées, avec le Collegium Vocale Gent et 4 chanteurs solistes.
1, place du Maréchal Leclerc 86000 Poitiers