Akalika est le nom d’artiste du peintre Gilbert Cam. Ses lavis géants sur papier sont des silhouettes humaines mutilées qui ont inspiré - ou peut-être hanté - l’univers chorégraphique d’Olé Khamchanla, né lui aussi au Laos.
Accompagné de six danseurs, le chorégraphe donne corps et gestes aux ombres (laotiennes) du plasticien, à ces ombres portées, sans visages et démembrées.
Tous deux ont en partage un pays d’Asie quitté, des morceaux de mémoire, des bribes entraperçues dans la trame du souvenir, d’autres espaces, d’autres rencontres. Leur art est un palimpseste, modelé touche après touche, geste après geste, sur des mots susurrés et une musique aux accents mécaniques, comme une élégante confidence feutrée.
Crayon, lavis, encre de danse, mouvements en écho, poésie du geste devant des miroirs en papier…
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