Quand le jazz se fait créole, on a le béguin pour la biguine.
Né à Pointe-à-Pitre, Alain Jean-Marie joue du piano en autodidacte dès l’âge de huit ans.
Il s’installe en France dans les années soixante-treize et devient très vite l’incontournable accompagnateur
de Chet Baker, Art Farmer, Johnny Griffin et de bien d’autres encore. En 1979, reconnu comme l’un des
grands pianistes de jazz, il reçoit le Prix Django Reinhardt attribué par l’Académie du jazz.Discret autant qu’inspiré, Alain Jean-Marie témoigne
dans son jeu d’une très grande subtilité et d’un amour pour la phrase mélodique. Avec sa suite d’albums
Biguine Reflections, sa personnalité éclate et en réinventant la biguine, il invente un jazz à la créole, tout en rythme syncopé comme la danse du même nom, élégante et lascive.
Avec ses deux complices, Éric Vinceno à la basse électrique et Jean-Claude Montredon à la batterie, il forme le
Trio Biguine Reflections et convoque les mille couleurs flamboyantes de son île, les bals populaires de son enfance. Ça swingue fort aux vents des alizés dans ce jeu de miroirs entre musique antillaise et jazz américain. Une soirée
toute de finesse, de douceur et d’émotions.
« Un joueur de jazz exemplaire, secret, discret qui pratique son art avec souplesse, élégance et sobriété. » Jazzman
« L’esprit du jazz, le soleil des Caraïbes réunis en un seul et même élan, de l’émotion vraie. » Sowhat
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