Une histoire de voyageurs
La compagnie
La presse
« Deux parallèles se rencontrent dans l’infini – et elles y croient. » Stanislaw Jerzy Lec
Aller-retour simple est une variation métaphorique et jubilatoire sur le thème du voyage, explorant grâce à l’étonnante expressivité des corps des danseurs, les méandres de la nature humaine.
Nous voyons celle qui part emportant avec elle un passé bien trop encombrant, celui qui se met en marche vers un avenir hors de portée, car demain est toujours un peu plus loin. Nous voyons celle qui, perdue dans un présent qui s’effiloche, finit par l’oublier, celui qui marque chaque pas en essayant de mesurer son propre temps au-delà de toute mesure. Nous voyons enfin celui qui, éternel clandestin, doit avant tout trouver son propre espace dans le monde.
Les cinq danseurs de cette compagnie germano-brésilienne nous font voyager au sens le plus beau et le plus large du terme. Car ce voyage c’est aussi évidemment une sortie de soi-même. Le voyage physique voisine avec le voyage spirituel. Ainsi sont nés des passages aussi savoureux que poétiques autour d’un simple chapeau, d’une carte géographique ou d’un album photo.
"J'adore ce pays qu'est le vôtre. Je dis bien, le vôtre, car je ne suis pas d'ici et ne fais que passer. C'est peut-être pour ça que je l'aime tant. Je viens d'ailleurs, de cet ailleurs dont vous rêvez probablement, et je m'en irai vers un autre ailleurs qui rêve de moi. Dans ce monde de la locomotion à tout va, à une époque où le bout du monde est à deux pas d'ici, le voyage n'a rien perdu de ses attraits, le mystère persiste."
Par la Cie A fleur de peau.
Elle vient du Brésil, lui d'Allemagne, ils vivent à Paris où ils ont fondé leur compagnie en 1986. À ce jour ils ont créé une vingtaine de spectacles pour à fleur de peau et d'autres compagnie comme la Cie. Cisne Negro, le Ballet National de la Ville de São Paulo, le Bernballett ou la Cie. Cirka Teater. La compagnie a participé à de nombreuses manifestations internationales de renom (Biennale de la Danse, Lyon, "Holland Dance Festival", La Haye, "Rio Panorama" etc.) et tourné ses spectacles dans une douzaine de pays.
Leur création 4'quarts a obtenu le 1er prix aux "Tremplins de la Danse" à St.-Dizier et le prix de l'humour au "Concours Volinine" à St.-Germain-en-Laye, Quelques réflexions le 1er prix au "Concours International pour Chorégraphes" à Groningue, Pays-Bas. Aller-retour simple a été coproduit par la Cie. Maguy Marin/CCN Rillieux-la-Pape (accueil studio). Un ange passe-passe ou entre les lignes il y a un monde, a été créé en résidence au Théâtre de l'Enfumeraie (Sarthe).
Como se não coubesse no peito est une commande du Ballet National de la Ville de São Paulo, sponsorisée par la Petrobrás et Talvez sonhar… une commande de la Cie. Cisne Negro, coproduite par le SESC. Leur dernière chorégraphie Que reste-t-il de nos amours ? (pour 10 interprètes) a été coproduite par la Maison de la Danse de Lyon en 2005 (résidence).
Denise Namura et Michael Bugdahn considèrent la chorégraphie comme un moyen pour véhiculer l'émotion, une forme porteuse d'une signification concrète. Basée sur le corps dans son intégralité comme instrument polyvalent, leur démarche artistique s'appuie sur les moyens d'expressions des différentes disciplines. La Cie. à fleur de peau prône le métissage des genres et explore la condition humaine avec délicatesse, générosité et humour afin de réaliser un partage immédiat avec le spectateur.
Depuis la fondation de leur compagnie, les deux chorégraphes ont également accordé une attention particulière à la pédagogie. À partir d'un travail de préparation sur l'interprète, ils se consacrent, avec professionnels, amateurs et enfants, à une recherche sur la théâtralisation du mouvement, élément indissociable du développement de leur discours dansé.
« Danse jubilatoire : les danseurs donnent à voir une performance de gestuelle, d’expressionnisme des visages dans un univers tragi-comique décapant. » Patricia de Sauzea, Le Progrès, Lyon, 2000.
« La justesse de la situation, le sens de la dérision, de la poésie et du rêve confèrent à leur compagnie une image d'authenticité et de générosité. » Emerentienne Dubourg, La Terrasse.
"Compagnie germano-brésilienne créée à Paris, à fleur de peau trouve un de ses fondements dans sa diversité culturelle. Avec Aller-retour simple, elle a justement choisi de parler du voyage, de l’errance, de ces thèmes auxquels sont sensibles ceux qui font l’expérience quotidienne de l’aculturalité. La danse est d’une étonnante expressivité et bénéficie de la disponibilité des corps. Chacun des quatre danseurs campe son personnage avec finesse et humour tendre, explorant ainsi les petits travers de la nature humaine." Laure Donezan, Les saisons de la danse, n° 331, octobre 2000.
"A fleur de peau propose une variation sur le "complexe du voyageur", donnant naissance à des personnages typiques avec une finesse de traitement "tatiesque" à la fois caricaturale et attendrissante. Aller-retour simple fait office de carte de visite et de laissez-passer obligatoire pour la compagnie à fleur de peau, toujours à l'affût de poser ses valises quelque part. Avec plus de gravité qu'à leur habitude, les danseurs de la compagnie se destinent à un voyage entre appréhension et réjouissance. Car ce voyage c'est aussi une sortie de soi-même, une mise en forme de résolutions qui n'est pas forcément basée sur la constante de prendre ses clics et ses clacs et d'aller voir ailleurs. Ce voyage peut s'effectuer simplement autour d'un chapeau, d'une carte géographique ou d'un album photo. Le voyage physique voisine avec le voyage spirituel dont la compagnie essaie d'exploiter les matériaux. Ainsi sont nés des passages aussi savoureux que poétiques, tels ce quatuor des mouchoirs, ce sas illuminé, ces rondes de proverbes, mais aussi cette chanson de Brel." Émerentienne Dubourg, Rives de scènes, n° 14, avril 2002.
"Théâtre plein et grand succès pour les quatre danseurs de la compagnie à fleur de peau qui, dans Aller-retour simple ont raconté avec finesse et ironie l’histoire de voyageurs-types. Voyage, métaphore de la vie, pour exprimer émotions, rencontres, expériences du présent, douleurs du passé et peur de l’avenir ; il est clair qu’entre valises et paillassons, frénésies hystériques et immobilité paralysante, les points de départ et d’arrivée finissent par se rejoindre. Un grand bravo pour l’ensemble et les solos, toujours parfaitement en syntonie !" Man. C., Giornale del popolo, Lugano, novembre 2000.
"Un récit humoristique sur le mystère du voyage. Un voyage au cours duquel, même si rien ne se passe, tout se passe. Le spectacle propose une danse fluide et une mimique excellente, jouant avec la répétition des mouvements et des situations qui évoquent les moments monotones des voyages. Humour et tristesse alternent avec légèreté, accompagnant le spectateur loin pour ensuite le ramener à la maison, parce qu’au fond, c’est là que tout commence. Les interprètes qui se sont d’ailleurs exprimés en italien, sont excellents." Lara La Porta, Corriere del Ticino, Lugano, novembre 2000.
"Ils voyagent dans le sens le plus large et le plus beau du terme. En dansant les quatre interprètes rendent conscients les gestes du quotidien. Valises, photos, sandwiches, 1001 objets présents dans notre souvenir ou oubliés. Les petits riens de la vie, en contrepoint avec la voix off d’un narrateur et quelques mots des interprètes." Inês Bogéa, Folha de São Paulo, avril 2002.
2, place Victor Hugo 94270 Le Kremlin-Bicêtre
Voiture : partir de la porte d'Italie, prendre la RN7 en direction de Villejuif. A la hauteur de la station de métro tourner à droite, avenue Eugène Thomas puis au 1er feu à gauche rue Jean Monnet.