Luc, 35 ans, et Élodie, 24 ans, viennent enfin d’emménager ensemble. Leur rêve : vivre leur amour tranquillement dans un petit nid douillet. Tout est beau et rose, si ce n'est leurs meilleurs ami(e)s qui ne voient pas cette idylle du même œil !
Juliette, patronne de discothèque et reine de la nuit, est une vraie « mère juive » pour Luc et a peur de perdre son meilleur ami. Geoffroy, ami d'enfance et confident d'Élodie, a le béguin pour elle depuis de nombreuses années.
Ces deux personnages diamétralement opposés vont s'unir pour mettre un peu de sable dans les rouages de ce couple, le soir même de la crémaillère.
De leurs différences générationnelles à leurs styles de vie, tout les oppose : suspicions, croyances, fausses rumeurs, opinions, démentis, argent, sexe, cuisine, alcool, amour et même PIF Gadget... Tout y passe !
La guerre des tranchées est déclarée... dans moins de 35 m² !
« Amis... Amis ? est une comédie contemporaine et légère. Nous racontons une tranche de vie que toute personne pourrait vivre. Le jeu des comédiens est donc très peu grossi pour ne pas tomber dans la grande comédie et dénaturer ce qu'a écrit l'auteur. Le jeu doit être naturel et non naturaliste pour déclencher le rire. Dans le même sens, les personnages sont réalistes et non réels : il faut faire un écho à la vie personnelle du spectateur et non l'immerger afin qu'il en rit. S'il s'identifie complètement, il vivra le drame des personnages et nous jouerions une autre pièce. En ce qui concerne les personnages, chacun a sa fonction et son identité. L'expérience que j'ai du travail corporel me mène à un travail où l'énergie interne guide la création du personnage.
C'est par ce biais que se sont construits Elodie, Luc, Juliette et Geoffroy. Nous n'explorons pas la psychologie profonde du personnage : l'auteur a laissé suffisamment d'indices pour comprendre comment ils peuvent agir et ressentir les situations. Ici, c'est son énergie qui le conduit : légère pour Elodie, posée pour Luc, explosive pour Juliette et enfin fluide pour Geoffroy. Ce travail a pour conséquence de provoquer des réactions viscérales et non intellectuelles. C'est le corps qui parle avant la tête. Les personnages réagissent donc dans l'immédiateté, sur l'instant. Cela permet aux comédiens d'être à l'écoute du partenaire et de ne pas avoir des réactions formatées : le spectateur verra des personnages réagir comme lui-même pourrait réagir dans une situation similaire et donc croire à ce qui se passe sur scène. »
Nicolas Rager
6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris