Comme son compatriote Evgeny Kissin, le trentenaire Korobeinikov est un surdoué du clavier (pas moins de vingt concours remportés à son palmarès) et un jeune esprit éclairé (il a son diplôme d’avocat et a publié plusieurs ouvrages juridiques notamment sur la propriété intellectuelle).
Il quitte ici les rives slaves (c’est l’un des grands interprètes actuels de Scriabine et Chostakovitch) pour un grand voyage romantique avec Schubert et surtout la sonate en si de Liszt, sans doute l’œuvre la plus accomplie du musicien pour le piano, à l’architecture digne d’un poème symphonique dont elle pressent toute l’ampleur et la puissance. Nous voilà bien au cœur du Saint Graal du piano romantique.
Schubert : Trois Impromptus op. 142 n°s 3 et 1, op. 90 n° 2
Rachmaninov : Elégie op. 3 n° 1
Variations sur un thème de Corelli op. 42
Schubert-Liszt : Sei mir gegrüßt, Auf dem Wasser zu singen, Erlkönig
Liszt : Sonate en si mineur
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