Direction artistique et soliste : Andrés Marin
Direction musicale: Juan Requena, Canito
Chant : Pepe de Pura, Londro, Encarna Anillo
Guitares : Juan Antonio Suarez “Canito”,Juan Requena
Alto : Alejandro Garrido
Contrebasse : Juan-Mi
Percussion : Antonio Coronel
Neuf musiciens et chanteurs sont sur scène, dirigés et accompagnés par Andrés Marin. Il donne un caractère particulier à chacun des thèmes grâce à la chorégraphie et la musique. Il présente un spectacle vivant, varié, clair, inspiré du passé, du tango argentin, de la liberté, de la folie et de sa propre expérience de “deuxième génération” d’artiste de flamenco. Chaque mouvement démontre que le flamenco est un art vivant et que tout ce qui a été dit reste à rappeler dans le langage actuel.
Pantalon de satin noir, tee-shirt moulant, cambrure de torero et déhanché revolver : à 32 ans, Andrés Marin a des allures de pop star mais c’est le flamenco qui coule dans ses veines. A la fois d’avant-garde et gardien d’un héritage, il est à l’image d’une nouvelle génération qui revendique aujourd’hui son propre style, sa liberté d’expression.
Le flamenco est pour lui un chant personnel qui se moque de savoir s’il est moderne ou dans la droite ligne traditionnelle. A la séduction, il préfère le geste précis, le coup de talon qui tombe comme un couperet, le ressenti qui vient des tripes. A la parade de façade, il répond par un amour démesuré de son art. Intransigeant, sanguin, ennemi des mouvements qui font semblant, c’est un puriste. Les aficionados savent qu’il a le duende, ils disent aussi qu’il est la relève.
Ce spectacle a confirmé la singularité de son talent. Osant mêler un violon alto et une clarinette aux castagnettes et aux guitares de rigueur, il offre un spectacle tout en rupture de rythmes et en silences haletants, un spectacle très personnel, aussi épuré que poignant, un concentré d’énergie qui enterre les poses du flamenco d’opérette et fait naître une vraie figure de la danse contemporaine.
Les aficionados ont le souffle qui manque, les novices sont bluffés : Andrés Marin est Flamenco, c’est évident, mais son style s’énonce par les majuscules de la danse contemporaine…
"Andrés Marin est un artiste ouvert sur une autre dimension de la danse flamenca, grâce à ses innovations dans les structures traditionnelles de la musique, du rythme et de l'esthétique flamenca. Il nous le dit avec son originalité, sa force, son intensité et sa vivacité, sa sensibilité et sa sensualité exacerbées." Télérama, le 05/12/01
"Andrés Marin aime les ruptures, et après être resté un long moment figé dans une pose noble, il esquisse un rapide zapateado virtuose. Une clarinette dialogue avec l'alto pour rappeler les racines juives de la musique andalouse, et la chanteuse Encarna Anillo ouvre la seconde partie du spectacle par une magnifique saeta qui s'élève avec émotion sans le moindre accompagnement." Le Figaro, le 20/01/02
"Andrés Marin ne jure que par la danse, la musique, et la propre musicalité du danseur. Le flamenco est pour lui un chant personnel qui se moque de savoir s'il est moderne ou dans la droite ligne traditionnelle. On pourrait dire de son flamenco qu'il est silencieux , en tout cas pas démonstratif, ni tapageur. Chaque pas est une décision, un parti pris dans l'espace, aussi précis qu'une note." Libération, le 15/01/02
" Ce spectacle est du très beau flamenco, intimiste, pur et sans fioriture. " Le Figaro Magazine
place Briet Daubigny 60200 Compiègne